Intrigue 2 : Une rencontre improbable (Pv Arya)

Ce matin là Elijah travaillait au garage comme tout les matins depuis 4 ans et demi. Personne ne savait qui il était, personne ne savait ce qu'il faisait réellement dans la vie. Et personne ne soupçonnait ce jeune homme d'être un combattant de rue. Un criminel aux yeux de la police, tout ça parce que parfois ses combats se finissaient mal. Elijah n'avait jamais tuer. Pourtant un combattant de rue gagnait plus si il tuait et il devenait rapidement un gladiateur vénéré, cependant ce n'était pas le but d'Eli. Lui il voulait devenir un gladiateur, mais un gladiateur qui ne tue pas. Cependant les coups qu'il inflige à ses adversaires les envoies à l'hôpital dans un sale état. Eli est un garçon plutôt solitaire et grognon. Son apparence le fait bien remarquer d'ailleurs. Pourtant ce matin là, une jeune fille n'eut pas peur de lui !

Dans le garage, Eli recevait souvent de la visite assez tôt, mais peu d'étudiante. De toute manière, il devait admettre que les gamines c'était pas son truc. Il préférait les femmes, et si possible celles qui ne rêvent pas de lendemain. Il portait son bleu de travail marron, tâché et retrousser au niveau de la taille. Il avait son t-shirt gris beige totalement tâché et bien abîmé. Du cambuit sur les avants bras et le t-shirt, ainsi que sur le visage. Ses cheveux ébouriffé brun lui donnait un air d'étudiant. Sauf qu'Eli était un homme de 24 ans, bientôt 25. Bref, donc il commença à faire son travail quand il entendit un vacarme dehors. Des bruits de klaxon, des cris et des gens se disputer fermement. Il soupira, et alla monter le son de sa musique ( du rap américain à fond) sauf qu'en montant le son, en se retournant il la vit devant lui. Elle semblait perdue. Il arqua un sourcil et lui fit :

"Tu fou quoi ici ?"

Oui c'était d'une amabilité parfaite ! En même temps cela venait d'Eli et tout ceux qui le connaissait savait qu'il était pas aimable. Ou que du moins il se donnait un air de chieur et de méchant. Il la regarda un peu plus, et vit que dehors c'était un peu le KO. Il fit ensuite :

"Avance."

C'était plus une demande qu'un ordre, mais bon vous connaissez Eli maintenant, pas besoin de vous faire un dessin ? Il lui dit ensuite en lui montrant du menton dehors :

"Il se passe quoi dehors ?"

Le tout avec Eminem en fond c'était plutôt drôle comme situation. Elijah paraissait sortir de nul part, il n'était pas au courant de la tempête qui frappait, des gens qui devenait fou et de tout ce qui se passait dans la ville. Cependant la jeune fille lui disait un truc mais pour le moment il ne savait pas trop quoi ou qui.

Je m'étais réveillée par mon réveil avec une sonnerie horrible. Je déteste mon réveil ! Mais bon, ce n'est pas ça qui va me mettre de mauvaise humeur. Je m'habille, je fais tout mon petit train quotidien que j'aime. Habillage, maquillage, ...

Quand j'avais fini tous mes petits soins, j'avais pensé que Papa était encore ici. Il avait eu congé aujourd'hui, toute la journée. Hier soir, nous nous quittons en mauvais terme. Juste une bête dispute en plus.  'Fin, bref, il fallait qu'on en reparle tranquillement aujourd'hui. Comme le proverbe dit '' La nuit porte conseil ''. Je l'espère bien !

Mais en arrivant dans la cuisine, je remarque qu'il n'était plus là. Peut-être qu'il est parti faire un tour, un footing ou il est allé au supermarché du coin? Je n'en sais rien. Puis mes doutes se sont effacés. Il m'avait écrit un petit mot qu'il était partis en urgence sur une affaire..

PPff, moi qui voulait lui parler ce matin, c'est loupé. Ça sera pour ce soir. Et bizarrement, il m'a donné 10 dollars pour prendre le bus pour me rendre au Lycée... D'habitude, je prends le métro. Peut-être qu'il y avait un gros embouteillage et que beaucoup plus de monde va dans le métro.

Je me prépare mon p'tit déjeuner et j'allume la télévision pour regarder les infos... Je mange à table en regardant la Tv au loin. Obama dans l'Oklahoma pour le désastre d'une tornade, une croissance économique étonnante des U.S.A de 2,8 %, le cas de la Syrie et... Au plein milieu du Journal Télévisé du matin, un flash spécial.

Il y a eu un accident dans le métro. Les premières images que les journalistes ont sont la poussière qui sortait de différentes bouches de métro. Merde ! Heureusement que Papa m'a donné de l'argent pour prendre le bus. Sur ce, je fais un SMS à Danny pour lui dire de ne pas prendre le métro, cette fois-ci faute d'un accident.

Je n'attends pas sa réponse, je devais faire une petite trotte pour rejoindre l'arrêt de bus. Il me fallait faire vingt minutes de marche pour aller à l'arrêt du bus qui va directement s'arrêter devant le Lycée.

Je m'habille chaudement et en effet, quand je suis sortie dans l'immeuble le vent glacial m'a frappée de plein fouet. La température avait au moins baissé de dix degrés. Je file entre les gens avec mon sac en bandoulière à l'épaule droite.

Mais lorsque je suis arrivée au carrefour où il y avait mon arrêt de bus, il y avait énormément d'embouteillages. Les feux de signalisation étaient gelés à cause du froid et ne fonctionnaient plus. Enfin, plus que d'habitude. Bien plus. Des personnes sur le trottoir commencèrent à râler fortement. Les bus ne circulaient pas ou bien ceux qui étaient dans les embouteillages. Ou bien, elles râlaient sur les automobilistes qui klaxonnaient à tout bout de champs.

Alors je vis un garage qui avait l'air d'être ouvert. Si je rentre, je serai en sécurité d'une éventuelle émeute qui pourrait éclater d'une minute à l'autre et je serai un peu plus chaud.

Je rentre ! Rien à faire, le garagiste va être compatissant. Je l'espère, mais de toute façon je vais le savoir maintenant vu que je suis rentrée et que je me dirige un tout petit peu vers le garagiste qui bossait déjà. Mais il ne m'a pas entendue vu que sa musique était un peu forte pour entendre quelqu'un entrer.

Puis lorsqu'il se redressa, il se retrouve face à moi. Sans un bonjour, il me demande ce que je faisais ici.

'' Euh...C'est juste que...Il y a de gros problèmes dehors... ''

Le mec me regarda puis regarda dehors. Sans qu'il me demande plus d'explications, il me propose d'avancer dans le garage. Puis il me demanda ce qu'il se passait...

'' Ben.. Il y a beaucoup de problème. Les feux de signalisation ne fonctionnent plus et ça donne de gros embouteillages, les bus ne passent pas aux arrêts et les gens commencent à s'énerver ici... ''

Ici, il y avait les embouteillages et de l'autre côté du quartier, il y avait eu un accident de métro.

'' Et aussi, il y a aussi eu un accident dans le métro.. ''

Je connaissais beaucoup de monde qui prend le métro à cette heure et je ne sais pas si ils ont pris le métro d'avant ou celui qui s'est crashé ou ils n'ont pas su le prendre et qu'ils sont bloqués dehors dans le froid glacial.

Elijah écouta cette adolescente sortie de nul part, cependant plus elle parlait, plus elle agissait avec son air d'ange et plus Eli se sentait en danger. Pourquoi me demanderiez vous ? Parce qu'il avait la sensation de la connaître de l'avoir déjà vue. Et vu sa mission ce n'était pas le truc à faire. Il fallait qu'il tente le tout pour le tout. Il lui demanderait si ils ne se connaissaient pas avant, parce que là ça devenait important ! Sa mission et sa vie était en jeu. D'après le récit de la jeune fille, dehors c'était le KO. Eli la regarda et lui dit en arquant une nouvelle fois son sourcil :

"Sérieux ? C'est la merde dehors ?"

Il lui laissa un faux espoir et la voyant prête à répliquer et surtout après avoir entendue des cris dehors, il lui répliqua ensuite en prenant un air totalement décaler :

"Et qu'est-ce que ça peut me foutre ? Fiche le camp !"

Oh détrompez vous, Eli à un coeur, cependant il est enterrer sous un amas de cicatrice non refermer et sous des tonnes de regret et de honte. Il est pas plus gros que le coeur du Grinch et malheureusement la petite Cindy Lou n'est pas là pour lui faire découvrir que son coeur existe. (Désolé moment de faiblesse devant les films de Noel xd) Elijah s'avança vers elle, un outils dans les mains et un air menaçant, il lui fit ensuite :

"Tu me dis un truc, on s'est déjà vu. Alors dit moi ce que tu es venue faire exactement ici ? Et qui es-tu ? Que me veux-tu ? C'est Glenn qui t'envois ? Si il veut son fric, dit lui de venir lui même et pas d'envoyer des enfants !"

Elijah la testait, si elle paniquait c'était qu'elle n'était pas du milieux, et forcément elle lui dirait la vérité, cette fameuse vérité que le jeune infiltrer rêvait d'entendre. Cependant, il avait peur de savoir maintenant où il l'avait vu. Parfois il se faisait coffrer au commissariat et il y restait quelques heures avec les menottes, généralement c'est Jesse qui venait l'interroger, étant le seul à connaître le secret de Elijah. Cependant, ça lui arrivait de croiser des gosses dans ce commissariat. Il y avait tant de parents flic ici ?!

Comme si le grabuge qu'il y avait dehors dans les rues n'était pas assez. Cet homme m'avait accueillie dans son garage pour un moment et voilà qu'il voulait me faire dégager. Sur le coup, je le regarde droit dans les yeux un peu surprise. Je pensais réellement qu'il me faisait une blague.

D'accord, je peux bien le comprendre qu'il s'en fout des autres mais de là, à me renvoyer dehors où l'enfer était arrivée sur Terre. C'est un peu poussé.

'' Non. Je reste ici parce que... ''

Je stoppe ma phrase parce que les cris commencèrent à monter tant sur le nombre que sur l'amplitude. Les gens, dehors, ne criaient plus mais hurlaient comme des malades ! Il se passait vraiment quelque chose à l'extérieur. Et moi, j'étais rentrée dans ce garage pour éviter ça. Je me retourne vers l'entrée et j'aperçois que c'était une émeute qui commençait à se former.

Puis je repose mon regard sur le garagiste. Il s'avança un peu plus vers moi avec un de ses outils dans ses mains. Je recule jusqu'à ce qu' une table de travail dans le dos me stoppe.

Il commença à me demander si j'avais de l'argent, qui j'étais et pourquoi j'étais venue ici... Si c'était un certain Gleen qui m'a envoyée ici.

J'avais bien compris que ce mec n'était pas très net. On lui devait de l'argent, pour moi, cela voulait dire qu'il travaillait au noir ou bien bien avec des personnes infréquentables...
Peut-être que je suis encore tombée sur un récidiviste...

'' Non....Je... Je suis ici...pour.. ''

Je venais tout juste de remarquer que ma respiration s'était trop accélérée. Ce n'était pas vrai ! C'était une crise de panique. Danny en avait souvent avant. Moi, j'en avais jamais eu mais tout ce que je sais pour la stopper, c'est de penser à autre chose mais ce mec devant moi ne m'aidait pas vraiment... Il fallait que je m'éloigne de lui... Ou qu'il s'éloigne de moi...

'' Je ne connais pas...ce Gleen...

Je ferme les yeux pour reprendre ma respiration tant en la régulant.. Je porte ma main sur ma gorge qui se serrait. J'avais peur de ce qui allait se passer, j'avais peur de l'endroit où je me suis fourrée... Mais malgré tout, j'ose relever mes yeux pour le fixer droit dans les yeux pour finir ma réponse à sa question.

'' Je suis ici....pour ne pas me...retrouver...dans..ça. ''

dis-je en montrant l'entrée de son garage. Je voulais juste éviter les problèmes et là, j'en ai des plus gros, je crois...

Elijah s'en fichait de ce qu'il se passait dehors. Pourquoi irait-il s'en faire pour une gamine ? Qui était là pour le tirer de ses embrouilles quand il était tout seul ? Qui était venue le sauver ? Personne...A non, Jesse. Mais c'était pas pareil. Enfin c'était ce qu'Elijah essais de se dire. La voyant se mettre à paniquer, il la regarda d'abord suspicieux, puis comprenant que ce n'était pas du vent, il lui dit alors :

"Hey calme toi ! Tu iras pas dehors !"

Il posa son outils sur une table, puis il se dirigea vers un bureau, il lui fit signe de la suivre. Maintenant il savait où il l'avait vu. Au commissariat. Elle était fille de flic, ou un truc du genre. Bref dans tout les cas il l'avait vu là-bas. Il lui fit signe de le suivre et lui dit en même temps :

"Relaxe, je ne vais pas te bouffer, j'voudrais manger je trouverais pus de truc dans mon frigo que sur toi !"

C'était sa façon de dire qu'il n'était pas canibal. N'oubliez pas qu'Eli à grandit dans le milieu de la délinquance, la délicatesse il ne connait pas spécialement. Il sortie du frigo deux canettes, une de bière pour lui et un soda pour elle. Il n'était pas friant de bière mais il devait bien avouer qu'une petite ne lui ferrais pas de mal ! Il lui tendit la canette et fit ensuite :

"Bon gamine, comment tu t'es retrouver là ? Sérieux, quand tu t'es lever tu n'as pas vue que c'était la merde dehors ? Vous avez quoi dans la tête vous les jeunes maintenant !"

Il but une gorger et s'essuya la bouche du revers de sa manche. Il faisait tout pour ne pas être reconnaissable et surtout pour ne pas paraître présentable. Chose qui était véritablement fausse. Car lorsque Eli voulait, il pouvait être un véritable beau gosse. Bref ce sale gosse regarda de haut en bas la jeune fille puis il lui fit :

"Tu es du genre à paniquer facilement ! Tu croyais que j'allais faire quoi ? M'en prendre à toi ? Tu plaisantes ou quoi ! Je suis pas un tordue ! Si je veux m'envoyer en l'air je préfère payer plutôt que de m'en prendre à une môme sans expérience !"

Comment savait-il que c'était le cas ? Il ne le savait pas, c'était du quitte ou double, et puis même si ce n'était pas le cas, elle n'aurait toujours pas autant d'expérience que lui ! Quand on est une poupée pendant aussi longtemps que lui, on en a vu des choses. Les ados dans les gangs ne sont pas que des guêteurs, ou des passeurs, ce sont aussi des jouets. Et Eli était assez perdue et assez naif pour accepter n'importe quoi. Il finit par lui demander :

"Tu vis loin d'ici ?"

Ce n'était qu'une crise de panique pourtant mes mains continuaient à trembler durant un bon moment malgré que ce garagiste avait fait cette scène pour savoir comment j'allais réagir. Il avait joué avec moi, avec mes sentiments. Et ça! Je ne supporte pas. Je ne suis pas un jouet ni  une poupée comme bon nombre de garçons pourraient le croire!

Malgré tout, malgré la colère et la peur que j'avais en moi, je le suivis quand il m'avait fait signe de la main. Il m'assura qu'il n'allait pas me manger et qu'il préférait manger ce qu'il y a dans son frigo que moi.

Tant mieux mais cela ne baissait pas ma colère et mon impression d'avoir été manipulée par lui. Je serre mes poings pour que je ne tremble plus.

Puis je suis étonnée tout de même qu'il m'offre un soda et s'offre une bière. J'étais sur mes gardes à présent. Je le regarda aux moindres de ses geste. J'ai même hésité à ouvrir cette canette. Peut-être qu'il avait préparé cette canette pour une personne quelconque qui allait venir l'emmerder sur son lieu de travail et pour des noises.

Je regarda la canette. Je n'avais pas soif. Puis je reviens sur ce mec avec un regard noir. Quelque chose montait en moi et qui s'apprêtait à sortir mais ce n'était de la violence pure et simple. Je vais sûrement exploser en lui disant ce que je pensais de lui.

En plus de ça, il était dégoûtant! Franchement! Il me demanda pourquoi j'étais sortie en sachant qu'il y avait des émeutes dans la ville.
Je serre mes poings plus fort.

'' Je suis sortie de chez moi pour aller au Lycée. Si ça n'est pas trop demandé! ''

Je n'ouvre toujours pas ma canette et finalement, je la dépose sur le bord de son plan de travail. Puis il enchaîna sur le fait que j'étais sujette aux crises de panique et qu'il ne fallait pas que je me fasse l'idée s'en prendre à moi. Il était très vexant quand même envers moi.

Je pouvais lui jeter tout ce que je pensais mais j'étais à ma limite d'exploser. Non mais franchement dire ça à quelqu'un qu'on ne connaît ou même qu'on connaît, ça ne se fait pas! Mais vraiment pas du tout!

Il me demanda si j'habitais loin d'ici. J'avais envie de lui dire que oui mais je ne voulais pas mentir parce que ce n'est pas dans ma nature.

'' Non pas loin d'ici et d'ailleurs, je ferai mieux d'y aller! ''

Sur ce, je fila énervée, très énervée vers l'entrée du garage.

La jeune fille ne semblait pas l'aimer et tant mieux c'était ce qu'Elijah recherchait, il n'aimait pas les gens qui l'appréciait, il préférait fortement qu'on le déteste. Maintenant il avait juste envie qu'elle disparaisse de devant lui, mais une petite voix en lui lui disait de ne pas la laisser rentrer seul. Il lui proposa de la raccompagner mais visiblement elle n'avait pas tout comprit alors il lui dit en s'avançant vers elle :

"Hey...Ecoute je crois que tu n'as pas bien comprit. Dehors il y a des tarés, je me sentirais vraiment mal si il t'arrivais un truc. Je te raccompagne et on ne se revoit plus jamais."

Il n'avait pas envie que les flics viennent le questionner en apprenant qu'il avait été le dernier à la voir en vie si il lui arrivait un truc. Il ne voulait pas d'ennuis, pas avec son infiltration, déjà le fait de parler avec la fille d'un flic cela était pas bon du tout, alors si en plus il se retrouvait dans des histoires pas possible se serait pire. Il lui redit de manière plus gentille, enfin si on pouvait dire ça comme ça :

"J'ai pas envie qu'on vienne me faire chier parce que je serais la dernière personne à t'avoir vu si il t'arrive un truc. Ou alors tu peux appeler quelqu'un pour que cette personne vienne te chercher ? Le téléphone est sur le bureau là bas et il y a rien pour t'espionner ne t'en fais pas."

Il se recula pour la laisser respirer, puis il sortie une petite carte et le la lui tendit en lui disant :

"Je sais que je peux paraître salaud, mais si jamais un jour tu as besoin d'aide dans le quartier appelle moi...J'ai pas l'habitude de faire ça, mais j'aime pas qu'on s'en prenne aux plus faibles."

Par faibles, il voulait dire jeune, ou vieux, enfin ceux qui ne savent pas spécialement se défendre, mais bon c'était Eli et il fallait le décoder par moment.

Il osa tout de même m'arrêter dans ma marche pour repartir de son garage. C'est fou comme certaines personnes peuvent être arrogantes ! Surtout lui, il brille dans l'arrogance !

Maintenant il me faisait quasiment la morale en me disant que dehors, il y avait des tarés et que Monsieur culpabiliserait si j'avais des problèmes lors de mon retour. Si j'étais bien plus ouverte et franche, je lui aurais rigolé sous son nez mais je ne le suis pas donc j'émis un seul et unique son de rire ironique. Juste un. Je n'étais pas suicidaire non plus.

Il m'expliqua en plus qu'il ne voulait pas avoir d'ennuis en sachant qu'il serait peut-être la dernière personne que je verrai de ma vie. Il voulait me raccompagner jusqu'à chez moi...Ou bien que je sonne à quelqu'un qui pourrait venir me chercher. Il m’avait proposé d'utiliser son téléphone sans qu'il ait des magouilles pour m'espionner.

'' Mais qui êtes-vous à la fin ? ''

Lui dis-je en plantant mon regard dans le sien. Mais il ne me répondit pas, il me tend une petite carte avec son identité et un numéro de téléphone. Elijah Wood. Cela ne me disait rien. Mais rien du tout.

Il m'avoua qu'il était un salaud. Intrinsèquement, je l'approuva pleinement. Mais il me garantissait pleinement que si un jour, j'avais un problème ou l'autre, je devais l'appeler sans hésiter... Parce qu'il n'aimait pas qu'on s'en prenne aux plus faibles.

Sympa comme attribut ! Mais je ne relève pas l'affaire. Encore une fois. Je dus me résigner à ce qu'il m'accompagne jusqu'à chez moi.

Je suis folle de le suivre après ce qu'il m'est arrivé. Et surtout....d'envoyer un message à mon père pour dire que quelqu'un me ramenait en sécurité à l'appartement. Ça, je ne devrais  le dire à personne. Personne de chez personne.

'' J'habite à deux rues d'ici. En 10 minutes, nous y sommes. ''

Il se prépara vite fait bien fait et nous filons dans la rue. Elle a encore plein de personnes totalement déboussolée. Lorsque nous arrivons devant l'immeuble, juste avant qu'il ne parte, je lui lâche quelque chose que je ne voulais pas dire à la base mais il le fallait.

'' Merci. ''

Sur ce, il fila et moi aussi dans mon appartement. Il fallait que j'oublie ce qu'il s'était passé. Que j'oublie ce garagiste pas si salaud que ça....

FIN DU RP.