Intrigue 3 : prise d'otage aux urgences (Pv Carol)

Messages : 33 Date d'inscription : 20/10/2013

Le soleil c'était lever assez tôt ce matin sur Los Angeles. Emma avait déposé Joshua à la maternelle et elle était venue travailler. La matinée c'était très bien passer. Bien que les urgences soient débordés, Emma savait trouver du temps pour se ressourcer et pour faire rire des patients ou des collègues. Un homme pénétra dans les locos. Il semblait étrange, un peu stresser. Surement parce qu'il venait voir quelqu'un. Emma alla le voir et lui demanda si il voulait voir un médecin ou quelqu'un en particulier. L'homme déclina son aide avec une certaine politesse. Elle sourit comme elle put et alla s'occuper d'une autre personne. Lorsque soudain, l'homme sortie une arme à feu et ouvrit sa veste. Il avait à la ceinture, tout un tas d'explosif et de chargeur pour son pistolet. La jeune femme fut choquer. Elle resta debout sans bouger. Alors que le malade mentale se mit à tirer partout. Elle aurait très bien put se prendre une balle, sans la présence d'esprit de son collègue, Stan, qui se jeta sur elle pour la plaquer au sol. Elle couvrit ses oreilles avec ses mains et se surprit elle même à prier le Seigneur de la laisser en vie. Lorsque le calme revint, elle rouvrit les yeux. Deux femmes et trois hommes avaient été tuer. Dont les deux gardes de l'entrer. Un jeune homme qui était venue pour un bras cassé perdait du sang, il avait prit une balle dans la poitrine, ni une, ni deux Emma se redressa, et se jeta sur lui, prenant ses mains pour empêcher le sang de couler, Stan vint l'aider. Le tireur fou, bloqua les portes et les menaça tout les deux de les tuer si ils ne laissaient pas ce gars mourir. Emma le regarda droit dans les yeux et lui dit :

"Tuer moi, allez y ! Si vous en avez le courage ! Mais n'oubliez pas qu'ici j'étais la seule à être venue vous voir !"

L'homme la fixa et ne fit rien, il se détourna d'elle et regarda le reste des otages. D'autres avaient été blessé, mais sans gravité. Il prit le téléphone de la standardiste, qu'il envoya rejoindre les otages et appela la police. Il leur précisa qu'il avait prit en otage les urgences et qu'il voulait parler au Maire, que c'était seulement à lui qu'il voulait parler, un point c'était tout !

Emma&Carol
prise d'otage aux urgences (I.3)

La journée commençait mal. Il s'agissait-même là d'un incroyable euphémisme puisque, en réalité, la journée se prévoyait catastrophique. Il avait été réveillé en alerte par sa tendre fiancée qui, paniquée, trouvait que Louka restait trop longtemps enfermé dans la salle de bain. Carol avait bondit et tambouriné à la porte, tel un forcené. Son jeune frère, probablement le plus fragile de toute la fratrie Grekov-Lynch, qui restait plus de dix minutes dans la salle d'eau était toujours inquiétant. La porte avait finit par s'ouvrir, découvrant un jeune Louka, la bouche tordue et la lèvre coupée à cause du rasage matinal. Le Maire de Los Angeles avait poussé un soupire soulagé avant de l'enlacer.
S'il semblait être quelqu'un d'une frigidité extrême aux yeux des caméras, dès qu'il était dans son antre, il devenait un doux agneaux. Seule sa famille comptait. Il tentait, non sans difficulté, de la préserver de tout mauvais augure ; s'il avait put, il aurait même été jusqu'à effacé les souvenirs passés de ses jeunes frères pour leur permettre de surmonter leurs détresse. Mais chaque main tendue lui revenait en pleine figure comme une tempête. L'amour de ses frères, il semblait l'avoir perdu bien des années plus tôt. Pourquoi ? Comment ? Il l'ignorait. Était-ce le divorce qui avait séparé la complicité qui avait lié cette joyeuse famille ? Ou il y avait-il des tares déjà à l'époque ? Les failles avaient paru existé depuis une éternité ; il refusait l'idée d'avoir été incapable de les cerner plus tôt.
« Ne t'inquiète pas, Jarek va probablement rentré quand tu seras parti, comme souvent. Et Louka va bien, d'accord ? » Il leva un regard attendrit vers sa fiancée. Quelle douce âme qui, toujours, savait l'enlacer avec de simples mots. Il était peut-être le beau parleur, elle n'en restait pas moins ses plus belles palabres. Il leva le bras, déplia le coud et attrapa sa main blanche. Ses doigts serrèrent ceux de la jeune femme lentement, dans une pression tendre et délicate. Qu'aurait-il fait, sans elle ? Que serait-il devenu ?

« Monsieur le Maire ? Un appel du Lieutenant Gordon sur la 4. Il dit que c'est très important et très grave. » « Merci Karen, je le prends immédiatement. » Il décrocha et porta le combinée à son oreille. Le Lieutenant Gordon n'était pas homme à céder à la panique et il était un homme de foi. S'il parlait d'urgence, alors urgence il y avait. Restait maintenant à espérer qu'elle n'était pas aussi grave qu'il le laissait penser. « Lieutenant Gordon, qu'arrive-t-il ? » Du bout des doigts, il caressa la table en bois qui lui faisait office de bureau, grattant, raclant, les morceaux de scotch qui avaient élu domicile sur le bois vernis. Son regard s'alluma d'une lueur indéchiffrable et son cœur manqua un battement. Carol cessa de bouger. Cessa même de respirer. « Je vous demande pardon ? » L'homme, à l'autre bout du fil, parut hésité avant de reprendre. Il n'avait pas mal entendu, ses craintes se confirmèrent. Le Maire de Los Angeles ferma les yeux un instant, une migraine manquant de pointer le bout de son nez. Il se sentait défaillir, il se sentait vaciller. Il y eut un silence. Long et lourd. Interminable et pesant. L'air s'était fait rare et il manquait de suffoquer. « Je... Oui oui, je suis là... J'arrive tout de suite. Prévoyez une équipe en renfort ainsi que des membres de la SWAT. » Sa voix avait perdue de son assurance et lorsqu'il se releva, il sentit ses jambes trembler. Il attendit un instant, le combiné en main, tenant debout par la seule force de ses bras posés sur le bureau.
Et puis il revint. Le Professionnalisme.
Carol quitta son bureau, Karen à sa suite. La pauvre secrétaire ne savait pas, ne comprenait pas, mais son patron l'ignorait, ne répondait pas à ses questions. L'air dur et le visage fermé, il avançait, quitta la Mairie pour monter dans une voiture de patrouille qui l'attendait. Les sirènes allumées, le véhicule se rendit jusqu'à l'hôpital où le Maire de la ville fut accueillit. Les journalistes avaient déjà fait leur entrer et le Lieutenant Gordon ne mit pas longtemps avant de le rejoindre. « Gordon, comment ça s'annonce ? » « Mal Monsieur le Maire. L'homme a demandé à vous parler, il refuse de parler à quelqu'un d'autre. » Un voile passa devant le regard clair de Carol. Il n'était pas un négociateur, tout juste un homme politique. Il était jeune, trop jeune aux yeux de beaucoup, et si l'avait l'étoffe d'un brillant avocat ou la carrure d'un futur Président, pour l'heure, il ne se voyait pas endosser le rôle d'un héros. Pas comme ça.
Il n'était pas un héros pour sa propre famille, comment aurait-il put l'être pour les habitants d'une ville ?
Il se tourna vers le bâtiment médical, les yeux plissés comme s'il espérait pouvoir voir à travers les murs épais. On l'avait prévenu ; des coups de feu avaient été tirés et on ignorait combien de blessés, ou de mort, il y avait. Avec un peu de chance, l'homme aurait laissé les infirmiers et les médecins de garde s'occuper des plus graves blessés. Avec un peu de chance... Carol fit volte-face, se retrouva face au Lieutenant qui arborait un air grave. Quel mauvais film policier. « Lieutenant, passez-moi le téléphone, » lâcha-t-il après un long silence. Les yeux du Lieutenant s'agrandirent avec effroi, Carol se rembrunit. Il aurait du prévoir cette réaction. « Mais enfin Monsieur le Maire, vous n'y pensez pas ! Vous n'avez pas les qualités requises pour... Et puis, nous ne savons ce que ce malade vous veut ! » « Mais si je ne lui parle pas, combien de morts fera-t-il ? Vous avez trois minutes pour me briefer, me dire ce que je dois dire, comment le dire. Je connais la rhétorique et les mots bien mieux que vous, Lieutenant. Parler avec des rapaces, c'est mon métier. » L'autre acquiesça.

Il attrapa le portable qu'on lui tendait et s'installa derrière une voiture blindée aux couleurs de l'unité de police. En trois minutes, on l'avait briefé et enfilé un gilet par balles. Au cas où. Il avait les mains moites et une boule au fond de la gorge. Parler avec un criminel était bien différent d'un communiqué de presse où chaque réponse était sagement apprises par cœur. Les questions des journalistes étaient toutes trouvées d'avance ; les exigences d'un psychopathes étaient, elles, imprévisibles. « Ici Carol Grekov-Lynch, Maire de Los Angeles. Avant que vous n'entamiez quoique ce soit... Puis-je connaître au moins votre nom ? » Il avait pris une voix assurée et regardait au loin, essayant de ne pas céder à la panique. Son cœur, pourtant, entamait une fanfare maladroite dans sa cage thoracique, cognant chaque fois un peu plus fort et laissant une empreinte douloureuse dans sa poitrine.
Codes par Wild Hunger.

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Dans les urgences l'ambiance était plus que tendue. Une odeur de sang régnait et la peur avait envahit tout les esprits. L'homme qu'Emma avait essayer de sauver venait de mourir. La jeune femme avait mit une veste sur la tête de l'homme, tentant de ne plus revoir ses yeux grands ouverts. Elle avait les mains pleines de sang et sa blouse verdâtre était maculé de sang également. En ce moment précis Emma pensait à Joshua...son bébé qui était à la crèche, et qui ne devait rien savoir de tout ça, qui ne devait même pas se douter que sa maman ne reviendrait peut être pas. Cependant, elle se surprise à penser à quelqu'un d'autre...Logan. Cet brun ténébreux qui à fait chavirer son coeur. Elle devait l'appeler, elle aurait dut l'appeler. Maintenant c'était peut être trop tard. Elle se jura que si elle s'en sortait vivante, elle l'appellerait et l'inviterait au restaurant ! Ce coup-ci sans Josh bien entendue. Oui, elle verrait pour le faire garder par sa jeune nounou. Il faudrait même que Josh dorme ailleurs. Oui Emma ce surprit à penser à ce genre de chose alors qu'elle risque sa vie. Cependant penser à Logan la rassurer et lui permettait de se sentir un peu mieux et un peu plus forte.

Elle fixait l'homme devant elle, il semblait nerveux et totalement fous. Soudain le téléphone sonna. L'homme fit un bon et commença à s'énerver, Emma se leva et garda ses mains bien en évidence, elle lui dit sur un ton calme et assez rassurant :

"Ecoutez, ne faite rien d'idiot, il y a eut assez de morts comme ça, il vous suffis juste de répondre au téléphone."

L'homme la regarda et finit par pointer son arme sur elle. Il lui cria :

"Répondez !!!"

Elle hocha la tête positivement, puis décrocha le combiner. Elle répondit d'une voix tremblante :

"Hallo ?..."

A l'autre bout, un homme se présenta, il s'agissait du Maire. C'était bien la première fois que Emma parlait au Maire de cette ville. Cela lui faisait bizarre de lui parler. Elle aurait préférée faire ça dans d'autre circonstance.

"Je suis Emma MacKensie, infirmière aux urgences...Je...je ne sais pas exactement ce que veut cet homme mais aidez nous, je vous en pris..."

"La ferme !" Cria l'homme. Il prit le combiné et poussa Emma sur le sol. La jeune femme se dépêcha de se coller à ses collègues pour se sentir plus en sécurité. L'homme expliqua :

"Mon fils est malade et vous aller lui payez son opération ou je massacre tout le monde dans cette pièce !"

Isabel avait eu une journée fatigante. Elle se remettait doucement de l'explosion de l'hôpital, il y a deux ans. Elle était heureuse d'avoir son mari et ses enfants avec elle. Scott commençait à prendre son envol et elle s'amusait de voir Nathan essayer de faire la même chose. Il restait sa petite puce, sa petite dernière avec qui une très grande complicité existe. Elle a peur que la vie ne les abîme mais malheureusement, elle ne peut pas toujours les protéger et ils doivent faire leurs armes tout seul. Ils sont grands maintenant mais elle les considère toujours comme ses bébés. Alors qu'elle soignait une petite fille blessée à la jambe, Nathan vint l'interpeller. Elle finit de soigner la petite fille en toute vitesse et s'attendait au pire. Isabel croyait qu'il était blessé, qu'il avait mal quelque part mais rien de tout ça. Il voulait juste qu'elle signe son carnet. Cela aurait pu attendre ce soir mais il devait surement être pressé. Elle attrapa le carnet, le signa et au moment où elle s'apprêtait à lui dire de rentrer à la maison, voilà qu'un homme armé débarque dans les urgences.

En l'espace d'une seconde, elle cru qu'elle allait mourir sans pourvoir serrer son mari et ses autres enfants dans ses bras. Elle se dit que tout recommençait. Des images ressurgirent dans son esprit. Le 11 Septembre puis l'accident de 2011 où elle se trouvait encore plus confronté. Comme le dit l'adage, jamais deux sans trois. Cette fois sera la bonne. Elle se vit morte sur le sol des urgences, dans une marre de sang et se demandait ce qu'il adviendrait de ses enfants. Que feront-ils sans elle? Elle ordonna à Nathan se cacher derrière le bureau du secrétariat pendant qu'elle observait la scène. Elle se dit qu'elle devait réagir. Pourquoi tuer des personnes afin de sauver la vie de son enfant? Tuer des personnes innocentes qui plus est! Isabel ne comprenait pas les agissements de l'homme et finit par s'approcher de l'homme dans son dos afin de dire:

Si vous voulez vraiment sauver mon fils, battez-vous avec lui! Soyez au près de lui et tuez pas des innocents pour rien! Emma a raison, il y a assez de morts comme ça pour en rajouter! Pensez à ça! Si vous tuez des personnes, vous irez en prison et votre fils se retrouvera tout seul! C'est ça que vous voulez? Réfléchissez! Il y a d'autres moyens qui existent!

Isabel s'approchait de plus en plus au fur et à mesure qu'elle parlait. Elle voulu attraper le bras de l'homme afin de lui faire poser son arme mais le coup partit tout seul. La seconde d'après, elle se retrouvait sur le sol avec la main sur l'abdomen. Elle ne comprit pas vraiment ce qu'il venait de se passer. A demi consciente, elle se mit à penser très fort à sa famille. Elle cru qu'elle allait mourir. La dernière image qu'elle vu devant ses yeux fut Nathan qui se jetait sur l'homme. Elle ne savait pas si elle rêvait ou non. Elle espérait l'avoir rêver.

HJ: J'espère que cela vous va! Dites-moi s'il faut que je change quelque chose!

Messages : 6 Date d'inscription : 09/03/2014

Aujourd'hui Nathan était partie à l'école assez tôt, il avait été presser de filer pour pouvoir retrouver ses copains et surtout pouvoir aller faire quelques balles de base ball avec ses potes. Il adorait ça, même si sa mère n'aimait pas spécialement à cause de son asthme. L'enfant était partie trop vite. Cependant à la pause de la matinée, alors que Nathan se retrouvait à avoir trois heures sans rien faire, il se rendit compte qu'il n'avait pas fait signer l'autorisation pour aller au match de base ball de l'école. Evidemment, il ne jouerait pas, mais il tenait à y aller. Il faisait partie de l'équipe après tout ! Le petit prit donc le bus et se retrouva à l'hôpital pour voir sa mère. A l'accueil, il demanda à pouvoir voir Isabel Hale. La jeune femme lui dit de patienter. Il attendit donc.

Il remarqua au bout de quelques minutes, un homme qui venait d'entrer, il était bizarre ce type, mais peu importait ce n'était pas le soucie de Nathan, du moins ce qu'il voulait dire, c'était que l'homme avait le droit d'être étrange. Il vit Emma, une collègue à sa mère, il se leva et sourit. Le sac sur l'épaule, il alla la voir et lui demanda si elle n'avait pas vu sa mère, Emma lui expliqua alors que non, et que pour le moment elle devait s'occuper des patients. Elle lui ébouriffa les cheveux et alla voir l'homme, il semblait tellement nerveux, Nathan évitait de le regarder. Mais sa curiosité le forçait à le faire. Soudain, il vit sa mère, il sourit et alla la voir, il grimpa sur le fauteuil devant le comptoir et lui dit en parlant avec les mains, un des grand défauts de Nathan :

"Bonjour maman."

Puis en la regardant après lui avoir fait la bise :

"Je sais ce que tu vas dire, que je devrais être en cours, et tout. Mais j'ai pas cours là. Et puis tu sais le match de base ball bah il est ce soir, et tu n'as pas signer, je veux y aller, s'il te plait ! Tout les copains vont être là-bas et je dois les encourager ! Déjà que je ne peux pas jouer avec eux pendant les matchs, alors je peux au moins faire ça ! Tu dis oui ?"

Il espérait qu'elle accepte, cependant, il vit sa mère se décomposer, il ne comprit pas pourquoi, il voulut tourner la tête derrière lui, mais un bruit d'arme à feu fit surface, et Nate sentit juste sa mère l'attraper et le faire se cacher sous le bureau. Il se cacha les oreilles et restait recroqueviller contre lui. Le bruit cessa. Il osa sortir la tête en même temps que sa mère. Il vit Emma, l'infirmière de toute à l'heure tenter d'aider des gens, et le gars se mettre à lui crier dessus quand le téléphone sonna. Nate se cacha sous le bureau. Le combiné était juste au dessus de sa tête. Emma parla à l'homme, mais rien à faire il n'écoutait pas, alors sa mère s'en mêla. Nathan la regarda faire et lui faisait non de la tête. Soudain un coup de feu rententit, Nate sursauta et vit sa mère tomba au sol. IL resta sans bouger sur le coup, puis il se jeta sur l'homme pour tenter de le frapper. Le malfrat colla une grosse gifle à Nathan qui se retrouva au sol et le braqua de son arme. Le garçon se cacha le visage, et l'homme se reprit. Il voyait bien que ce n'était qu'un enfant. Il regarda Isabel et donna l'ordre à ce qu'on s'occupe d'elle. Cependant en prenant le combiné après que Emma est parler avec l'homme à l'autre bout du téléphone pendant que tout ceci se passait, il fit :

"Vous avez 12H pour sauver mon fils, ou non seulement je tuerais les personnes se trouvant dans cette pièce, mais je prendrais le coeur d'un autre enfant pour sauver le mien !"

Nathan pâlit lorsqu'il vit que le gars parlait de lui. Il prit la main de sa mère et lui dit :

"Maman, s'il te plait réveille toi ! Maman, me laisse pas, me laisse pas seul avec lui s'il te plait !!!"

On l'écarta pour s'occuper d'elle et il lui dit un peu plus fort espérant qu'elle entende :

"Te quiero mami !!"

[hs : j'essais de trouver une couleur pour le méchant qui ne fait pas mal aux yeux :/ ]

Emma,Isabel,Nathan&Carol
prise d'otage aux urgences (I.3)

Rien ne se passait comme prévu. Et la ville de Los Angeles commençait à paniquer. Le périmètre tenu par les policiers ne pouvait empêcher les habitants curieux et inquiets de se regrouper autour de l’hôpital. Carol regardait cette foule noire d’un regard quasiment éteint, sombre. Une angoisse oppressante montait de leurs murmures et la peur se lisait dans leurs regards rivés sur le bâtiment. Un hôpital était censé être un lieu de pleine sécurité pas la cible d’un attentat. Le Maire de la ville nota la présence de quelques journalistes qui, caméra et micro en main, essayaient tant bien que mal d’attirer l’attention des policiers pour obtenir quelques mots sur la situation, à l’intérieur. Il se renfrogna. Tout se passait mal. Beaucoup trop mal.
Et les choses empirèrent lorsque ce fut la voix chevrotante d’une femme qui lui répondit, au téléphone. Une infirmière. Carol se mordit la lèvre en faisant signe à l’inspecteur le plus proche. Il ne comprenait pas les agissements de celui qu’il ne pouvait qualifier de terroriste. Sa demande avait pourtant été claire ; il ne parlerait qu’au Maire. Et voilà qu’il se servait d’un intermédiaire pour s’adresser à lui. La logique de tels agissements lui échappait. Mais avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoique ce soit, un cri se fit entendre et une voix, plus grave et plus inquiétante, réclamait de l’argent. Carol ferma les yeux, retint un soupir. L’argent. Toujours la même source du problème. Il avait déjà coûté le mariage de ses parents, devait-il, encore en plus, lui coûter sa carrière naissante ? « Ne croyez-vous pas que vous auriez pu simplement me faire une demande au lieu de prendre en otage toutes les urgences… ? » Une nouvelle fois, Carol entendit une voix, plus éloignée et féminine, se mettre à parler. Même s’il n’était pas dans la pièce, il approuva les dires de la jeune femme.
Et puis un coup de feu. Une détonation.
Bruyante et assourdissante. Audible à travers le combiné mais aussi en dehors. Les couleurs quittèrent le visage de Carol qui lança un regard à l’inspecteur. Celui-ci se rapprocha, murmura quelques ordres à son unité. Une main sur le portable, le Maire essayait de comprendre, de suivre. « Inspecteur, que suis-je censé répondre à ce coup de feu ? Visiblement, il n’arrive pas à avoir le contrôle sur ses actions. La peur de perdre son fils le rend irrationnel, ce n’est pas à moi qu’il devrait parler, mais à des profiler ou à des personnes habilitées à maîtriser ce genre d’individus… » La précarité et la réalité de la situation semblaient lui venir au visage. Comme un saut ou une gifle magistrale. Il avait été confiant, plus tôt, mais il devait reconnaître qu’il était terrifié, même si plus en sécurité de là où il se trouvait. Si les morts étaient nombreux, et les blessés plus encore, ce serait lui qu’on blâmerait et qu’on pointerait du doigt. Lui, et nul autre.

La voix grave refit son apparition et Carol indiqua à l’équipe de police que le preneur d’otages parlait. Douze heures. Si encore, Carol savait comment sauver un enfant d’une opération aussi délicate. La gorge serrée, le Maire de la ville réfléchit quelques minutes. Il attrapa un jeune agent en faction qui restait à ses côtés. « Trouvez-moi combien coûte une opération cardiaque pour un enfant. Et vite. Et vous, trouvez un moyen de découvrir l’identité de cet homme. J’aime savoir à qui je parle, même au téléphone. » Ses yeux de glace croisèrent le regard brun de l’inspecteur. De toute évidence, il n’approuvait pas sa décision. « Ecoutez, inspirez calmement. Vous ne tuerez personne et vous ne prendrez le cœur de personne, d’accord ? Je veux bien payer l’opération de votre fils, mais vous devez voir la réalité en face, tout ne dépend pas que de moi. Quand bien même je paierai l’opération, cela ne pourra pas plus vous fournir un cœur compatible… » Le jeune policier à qui il avait donné ordre de trouver l’identité revint, un dossier en main. Carol lui indiqua de le poser sur le capot de la voiture banalisée et l’ouvrit, coinçant le combiné entre son oreille et son épaule. Robert Desnos. Voilà maintenant qu’il avait un nom. Ainsi qu’un domicile et une famille, apparemment. « Monsieur Desnos, » reprit le Maire d’une voix un peu sûre de lui, « Je peux payer l’opération, mais je ne peux pas trouver un cœur qui aille à votre fils. Et puis, vous savez mieux que moi que les chances pour qu’il supporte l’opération et ne rejette pas ce nouveau cœur ne peuvent reposer sur personne d’autre. Prendre tout un bâtiment en otage et faire plus de victimes n’aideront en rien Luke. Je ne peux qu’imaginer la douleur et la peur que vous traversez en ce moment, mais essayer, vous, d’imaginer la peur que doit ressentir Luke en ce moment, en apprenant par la télévision que son père est en train d’attaquer un hôpital pour le sauver. Imaginez un peu la solitude qu’il éprouvera lorsqu’il vous verra vous faire arrêter et que vous ne serez pas là pour lui tenir la main ou le serrer dans vos bras à son réveil… » Carol s’arrêta de parler, les yeux rivés sur l’hôpital qui lui faisait face, espérant silencieusement que ses paroles aient trouvé leur place dans l’âme torturée de cet homme accablé par le chagrin.
Codes par Wild Hunger.

HJ:

Messages : 33 Date d'inscription : 20/10/2013

Tout se passa tellement vite. Emma était venue travailler avec le sourire. Elle avait rit avec Stuart, et également avec Isabel, entre mère de famille, elles se donnaient souvent des conseils. Enfin c'était surtout Emma qui demandait des conseils, étant seul avec son fils, son premier qui plus est, elle avait souvent besoin d'aide. Elle aimait beaucoup Isabel, car elle était gentille, mais c'était aussi une vraie boule de speed. Un rayon de soleil, qui savait toujours quoi faire. Emma aimait s'amuser avec elle, pour décompresser, genre mettre de la musique dans la salle de repos et danser, ou dire des bêtises. Isabel, était la seule femme au courant de ce que la jeune blondinette ressentait pour le beau policier ténébreux qui s'appelait Logan. S'était d'ailleurs la conversation de la matinée avant que Emma ne voit le fils de Isabel arriver. Elle s'était écarter laissant donc la mère et le fils discuter. Emma s'était donc occuper d'un homme très nerveux et plutôt colérique, et là tout avait basculer....

Des coups de feux, des cris, une panique qui prit toutes les urgences. Lorsque Emma redressa sa tête, elle vit Isabel en face d'elle avec son fils. Aucun des deux n'étaient toucher, mais ce n'était pas le cas de certains infirmiers, ou jeunes internes. Emma tenta d'aider certaines personnes, mais l'homme, le preneur d'otage la prit elle comme négociatrice. Emma ne pensa plus cas une seule chose : sortir de là vivante et serrer son fils dans ses bras ! La jeune blonde demanda donc à parler au Maire, c'était ce que le preneur d'otage demandait. L'homme parla, il dit qu'il voulait qu'on sauve son fils malade. Emma comprit de qui il s'agissait, on parlait souvent de lui dans le service, mais c'était plutôt compliquer car l'opération n'était pas facile et qu'il y avait des risques pour que le petit garçon ne survive pas.

Alors que Emma tentait de se calmer, Isabel, elle, tenta de faire comprendre à l'homme qu'il faisait une grosse bêtise de cette manière. Mais ce fut trop tard, un coup de feu retentit et Isabel tomba au sol. Emma en fut choquer. Puis Nathan, le fils de Isabel, intervint et l'homme le prit par la nuque, il avait dans la tête de prendre le coeur de l'enfant si on ne sauvait pas son fils. Emma ne put rien faire, elle était terrifié. Le Maire finit par reprendre la parole, il parla à l'homme, lui montrant qu'il était au courant de toute l'affaire et qu'il voulait l'aider, mais qu'il devait faire un geste pour cela et se calmer, car sinon son fils, Luke, verrait son père emmener par la police dans le prochain journal télé. L'homme regarda Emma puis la femme sur qui il venait de tirer. Il reprit le téléphone et fit d'une voix perdue et paniqué :

"Je vais libérer des otages...Je voulais blesser personne, je veux juste sauver mon enfant !"

Il fit signe aux otages qui étaient le plus vers les portes de se sauver. Sur le coup personne ne voulait bouger, puis il tira un coup en l'air en criant :

"Partez !!!"

Il eut des cris de panique et tout le monde quitta les urgences, à l'exception de Nathan Hale, Isabel Hale, et Emma. Pourquoi es-ce que Emma n'était pas partie ? Parce qu'elle essaya de sauver son amie et de calmer le petit garçon qu'elle savait sensible et fragile. Elle prit la main de Isabel et avec son autre main elle empêchait le sang de s'écouler. L'enfant était à côté. Emma dit à Isabel qui venait de rouvrir les yeux :

"Ca va aller...t'en fais pas, c'est bientôt finit, ils font des négociation, tiens le coups pour ton fils s'il te plait."

L'homme reprit donc le téléphone et fit :

"Vous allez vraiment payer l'opération de Luke ? Vous savez c'est un bon petit gars. Il a que des bonnes notes et il a jamais fait quelque chose de mal. Sauvez le s'il vous plait...."

Il resta muet ensuite. Il réfléchissait, et semblait avoir un nouveau plan. Il regarda Emma et Isabel. Puis il s'approcha de Nathan et le prit de nouveau par la nuque, il se servit de l'enfant comme d'un bouclier, alors que celui-ci criait. Emma criait également pour qu'il le lâche. L'homme regarda par la fenêtre en prenant soin de garder l'enfant devant lui, il vit le visage du Maire. Et il voyait bien que c'était lui qui maintenait les rennes. Il retourna donc prêt du téléphone et dit au Maire :

"Je veux que vous signer et que vous disiez devant tout le monde que vous aller payer l'opération de mon fils et faire en sorte qu'il vive. et là oui, je libérerais les trois derniers otages !"

Isabel ne comprit pas tout de suite ce qu'il venait de se passer. Elle se trouvait devant l'homme entrain d'essayer de le raisonner et l'instant d'après par terre dans une marre de sang. Que venait-il de se passer? Un énorme trou noir occupait son esprit. Elle entendit juste la voix d'Emma lui dire qu'elle devait tenir le coup pour Nathan. Nathan? Elle ouvrit les yeux difficilement. Tout était flou. Elle discerna la silhouette de son fils. Son fils qui s'était rué de rage sur l'homme et qui se retrouvait dans une position délicate. Elle reconnue les cris d'Emma pour que l'homme lâche Nathan. Elle voulu crier mais aucun son ne parvinrent à sortir de sa gorge. Isabel avait perdue beaucoup de sang. Elle luttait pour ne pas perdre conscience de nouveau et le fait qu'Emma compresse la plaie l'aidait beaucoup.

Isabel tenta de se lever afin de protéger son fils mais en vain. Elle ne pouvait rien faire et c'est bien cela qui l'embêtait. Elle ferma les yeux, pensa très fort à son fils et sa petite étoile sur la tête. Chacun en possède une et elle se mit à espérer que cette étoile soit suffisamment forte pour qu'il s'en sorte sain et sauf. Le fait de ne rien pouvoir faire la rendait malade. Sa vison était toujours flou mais elle voyait bien les membres qui l'entourait. Elle entendait toujours Emma crier à l'homme de libérer Nathan. Elle voyait Nathan résister et elle sentait la peur l'envahir. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras, juste pour l'apaiser. Elle entendit aussi la conversation de l'homme avec le maire et le fait qu'il prendrait la vie de Nathan en otage. La rage l'envahissait mais impossible de réagir. Soudain, elle comprit que le maire essayait de gagner du temps pour préparer l'intervention qui allait suivre.

En l'espace de quelques secondes, elle vit le GIGN et les pompiers intervenir. Elle vit un homme débarquer, attraper l'homme par surprise, le maîtriser et s'approcher d'elle. C'était un pompier. Elle ne le reconnue pas immédiatement mais afficha un sourire en voyant son visage de plus près. C'était Ric. Il était là. Il était venu les sauver, pas tout seul mais il était là. Elle l'entendit lui dire "On va te soigner...Tiens bon ma chérie..." puis plus rien! Le trou noir. Elle venait de perdre connaissance à nouveau. Isabel savait que son fils se trouvait hors de danger et c'était le principal.

Messages : 6 Date d'inscription : 09/03/2014

Tout se passa beaucoup trop vite pour le petit cerveau de Nathan. Sa mère était au sol blesser. Emma tentait de l'aider, le Maire parlait au téléphone avec le preneur d'otage et Nathan était forcer de rester coller à lui. Comment un enfant de cette âge pourrait supporter tout ceci. Le petit pleurait et faisait tout pour tenter de se calmer, mais dès qu'il rouvrait les yeux il voyait le sang de sa mère au sol, et cela avait le don de le traumatisé, ce qui était totalement normal. Il avait de plus en plus de mal à respirer et sentait qu'une grosse crise d’asthme allait arriver. Il tremblait de peur et à cause de la crise. Soudain, tout devint étrange. Un gros boum eut lieux et une fumée aveuglante recouvra entièrement la pièce. Nathan sentit qu'on le tirait des deux côtés. De son bras droit et de son bras gauche. Il entendit des cris mais tout était plutôt étouffé sûrement à cause de l'explosion qu'il y avait eut lieux. Il fit quelques pas dans le néant total, avant qu'on ne l'agrippe par la taille et qu'on l'embraque dans une autre salle. Il avait fermer les yeux par peur que ce ne soit pire. Mais il entendit une autre voix. C'était celle de son père. Il le regarda et le prit dans ses bras. Il lui dit :

"Maman, elle saigne beaucoup."

Son père garda le plus possible son calme devant son fils et lui dit :

"Je vais aller la voir, reste là d'accord ?"

"Oui..."

Il lui sourit et lui passa une main dans ses cheveux noir pour le rassurer, et son père fila voir sa mère. Nathan avait de plus en plus peur. Comment cela avait-il bien put se passer ? Comment est-ce qu'ils avaient put être là ? Se faire attaquer dans un hôpital ? Est-ce que les gens étaient aussi fou les uns que les autres ? Nathan doutait de la bonté des gens...Jusqu'à ce qu'il revoit Emma. Il courut dans ses bras. Elle le serra comme si c'était son propre fils. Et elle tenta de le rassurer. Nathan lui dit :

"Maman va vivre hein ?"

Elle sourit et lui dit que oui. Nathan attendit que son père ne revienne. Les heures passèrent, et l'enfant voyait le Maire. Alors du haut de ses 10 ans, il alla le voir et lui demanda :

"Excusez moi ? Monsieur ? Je peux vous demander quelque chose ?...Pourquoi les policiers sont rentrer ? Vous étiez en train de parler avec le monsieur. Je ne comprends pas."

Nathan ne comprenait pas la stratégie qui avait été utilisé. Est-ce que c'était vraiment pour parler avec le preneur d'otage, ou était-ce pour gagner du temps, laisser le temps au SWATT d'intervenir ? L'enfant entendit la voix de son père l'appeler. Le Maire pouvait reconnaître le nom de l'enfant qui avait été crier par une femme juste après le premier coup de feu. C'était l'enfant qui avait été prit en otage, voilà pourquoi il savait que c'était le Maire qui parlait avec l'homme. Est-ce que l'homme politique accepterait de parler avec l'enfant ou non, ceci était uen bonne question.

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