RPG - Los Angeles City
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Los Angeles... Qui ne rêve pas d'y vivre? C'est vrai que lorsqu'on n'y vit pas, on aimerait y vivre mais pour certains qui y sont établis, c'est simplement une ville américaine comme les autres avec sa culture et ses habitants.
 
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 Ecoute moi (PV Ali)

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Lucas Williams

Lucas Williams


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MessageSujet: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeDim 13 Oct - 19:07

Lucas attendait sa visite depuis un bon moment, allait-elle venir ? Il n'en savait rien mais il avait peur qu'elle ne vienne pas. Pourquoi ? Parce que peut être qu'elle se fichait de lui, pourtant il avait pas eut cette sensation en la voyant. Lorsqu'elle l'avait aider à sortir de sa chambre, lorsqu'elle l'avait empêcher de regarder le corps de sa mère et celui de son frère, elle avait été là, et elle l'avait emmener à l'hôpital. Cependant pendant qu'il dessinait, le médecin était planter devant la porte avec une jeune femme. Il lui parlait de Lucas:

"Il n'a pas prononcer un mot depuis son arrivé. Il passe son temps cacher sous son lit et à dessiner. Lorsque quelque chose lui fait peur il se cache les yeux et reste recroqueviller sous son lit. On a dut l'endormir pour lui faire le bain hier soir. Je sais que cela peut paraître dur après ce qu'il a vécut, mais ce gamin ne s'en remettra pas sans une présence qui l'apaise."

Il se tourna vers la femme et lui tendit une feuille, c'était un dessin de Lucas. Une femme avec des ailes, un ange en quelque sorte. Mais un ange avec un pistolet et une plaque doré. Il fit ensuite :

"Je crois que c'est à vous qu'il veut parler. Je ne sais pas si vous saurez l'écouter, ni même le comprendre, mais vous êtes le seul espoir de ce gosse, c'est pour ça que je vous ait appeler."

Le toubib ouvrit la porte, et Lucas fit un sursaut, il se recroquevilla contre lui même, et se colla contre le mur sous son lit. Pour son âge Lucas n'était pas grand ce qui lui permettait de se cacher assis sous ce lit d'hôpital. Il allait avoir 5 ans le 6 décembre, ce n'était encore qu'un "bébé" aux yeux des infirmières. Un petit garçon, un petit bout de choux qu'il fallait protéger, mais pour le protéger il fallait le comprendre. Lucas les regarda terrifié. Puis voyant l'agent du FBI, il se décontracta et pendant que le médecin lui parlait, Lucas sortie un dessin de sa pile de dessin, il avait tout préparer comme si il savait qu'elle viendrait aujourd'hui. Il fit glisser la feuille sur le sol. Le médecin la ramassa et la tendit de nouveau à l'agent. Il lui dit :

"Il n'arrête pas de dessiner un homme avec une seul main et plutôt effrayant, je suppose que vous savez de qui il s'agit ?"

C'était le beau père de Lucas, celui qui avait tout détruit autour de l'enfant, Shaine le chien de l'enfant lui avait mordu les mains et l'avait rendue handicapé d'une main, cependant dans l'esprit de Lucas, l'homme avait perdue sa main. Le petit à travers ce dessin se demandait si son bourreau allait revenir...

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Alicja L. Zeleski

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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeMer 30 Oct - 21:14

    Longue, avait été la journée. Dure, avait été la journée. Éreintante, avait été la journée. Elle n’en voyait plus le bout et la fatigue, accablante et dévastatrice, se faisait soudainement ressentir. Sa main droite lâcha le volant une seconde pour aller frotter ses yeux cernés. Elle en profita pour jeter un coup d’œil dans son rétroviseur. Quelle tête affreuse. Elle ferait fuir même le plus crasseux des clochards. Elle soupira. Une de ses mèches rousse s'envola légèrement avant de retomber sur son front. Satané frange. Les pleins phares d’une voiture derrière elle l’obligèrent à garder la file de droite pendant que l’impatient la dépassait. Les lèvres pincées, Alicja retint une insulte. Son of a bitch ! Bon, elle l’avait quand même lancé, l’insulte. Mais pas à voix haute. La route lui paraissait longue et interminable. L’horizon s’étendait à perte de vue. Elle étouffa un bâillement et son pied se fit plus lourd sur la pédale d’accélération. Tant pis pour les limitations de vitesse. Elle ne rêvait que d’un bon café et d’un matelas agréable pour l’accueillir. Je fais des clins d’œil aux nuages, des battements de cils, je défie les plus grands orages, parapluie en exil. Son regard se posa sur son portable posé sur le siège passager. De là où elle était, elle ne pouvait lire le nom de l’appelant. Elle haussa les épaules et se reconcentra sur sa route. Alicja était peut-être friande de quelques débordement du code de la route, elle n’en restait pas moins sage. Si c’était important, ils rappelleront. Toutefois, elle leva le pied de la pédale d’accélération. C’était peut-être la prison. Et si Edward avait encore joué au con ? Et s’il s’était évadé ? What, now ? Elle classa cette idée dans un coin de son esprit. Non. Edward semblait se plaire dans sa cellule de quinze mètres carrés. Et puis… Elle l’aurait sentit. Elle en revenait tout juste et il avait eu l’air… Il s’était montré aussi agaçant, suffisant et arrogant que d’habitude. Rien n’avait changé. Elle le connaissait par cœur ; s’il avait prévu de s’enfuir, elle l’aurait su. C’était une certitude.

    Une certitude qui s’effritait à mesure qu’elle roulait et qui la faisait ralentir. Edward était suffisamment rusé et bon comédien pour lui cacher tout ce qu’il désirait. Il l’avait déjà fait. Elle déglutit et se força à se concentrer. Penser à autre chose. Voilà ce qu’elle devait faire. Penser à autre chose.
    Edward, pourquoi m’as-tu fait ça ?
    Je fais des clins d’œil aux nuages, des battements de cils, je défie les plus grands orages, parapluie en exil. Un soupire, exaspéré, s’échappa de ses lèvres et elle se rabattit sur le bas-côté. Légèrement penchée, elle attrapa son portable et décrocha. Aussitôt, une grimace se dessina sur son visage et elle regretta d’avoir pris la peine de répondre. C’était le boss. Celui-ci semblait d’humeur bougonne et marmonna plus qu’il ne parla. Quelques mots, cependant, suffire à Alicja pour comprendre le fond du problème. Son cœur, lentement, se serra et elle acquiesça à la nuit qui descendait. Elle raccrocha sans avoir pris le temps de prononcer plus que son nom. Ses pneus crissèrent et laissèrent une marque indélébile sur le bitume quand elle redémarra. Sa Chrysler n’appréciait pas les démarrages en trombe.

    Depuis le temps qu’elle vivait à Los Angeles, la jeune femme avait appris à connaître la route et les raccourcis. Aussi ne perdit-elle pas de temps dans les bouchons nocturnes sur les grandes artères principales de la ville des Anges et préféra les ruelles sombres. Parfois même, elle se donnait le droit de griller quelques sens interdit afin de gagne une poignée de secondes. C’était toujours ça de pris. Lors de la courte conversation téléphonique, son patron lui avait demandé de récupérer le dossier de l’affaire. Elle n’en avait pas besoin. Ce dossier, elle le connaissait. Ses tripes y étaient attachées comme son cœur était enchaîné à Edward. Une affaire sombre et triste qui avait su se répercuter en elle un caillou faisait des ricochets. Une famille, d’apparence heureuse. Mais les apparences sont trompeuses. Elles le sont toujours. Le beau-père battait le plus jeune des deux enfants ; il y avait-il là une raison ? Alicja l’ignorait. Et puis, un jour, il avait abattu la mère et le frère aîné. Le cadet s’en était sorti ; elle avait été l’agent chargée du dossier. Pour une seule raison ; quelques semaines plus tôt, elle avait fait un premier repérage dans le quartier et avait été amené à parler avec les deux gamins. Lucas et son frère, Kyle. Elle qui n’était pas très maternelle de nature les avait trouvé attachant mais avait eu l’étrange sentiment que quelque chose se tramait chez eux. Elle avait fait part de ses doutes dans son rapport et son boss lui avait collé le dossier entre les mains. Après son infiltration à l’hôpital du coin, elle avait fait mener des recherches sur le beau-père en question. Mais les réponses n’étaient arrivées qu’après le drame. Lui était maintenant derrière les barreaux, et le gamin à l’hôpital. Prise de cours, et n’ayant guère l’envie de s’attarder à l’hôpital pour simplement se sentir mal à l’aise face à un gosse de quatre ans, elle ne s’y était encore jamais rendue. Son devoir la rattrapait.

    Le coup de frein fut brutal et la secoua un peu. Mais elle reprit ses esprits, défit sa ceinture et quitta le confort de sa bagnole pour aller à l’hôpital. Une chance pour elle que ce ne soit pas celui dans lequel elle était infiltrée. Elle aurait été mal. Le sien était principalement une clinique de chirurgie, celui-ci était davantage de la pédiatrie. Un frisson lui traversa l’échine alors qu’elle pénétrait dans le bâtiment. Elle se dirigea vers l’accueil et demanda la chambre du jeune Williams. La secrétaire, une femme d’une quarantaine d’années qui tentaient de cacher ses rides derrière des soins du visage outrageant et voulait se rajeunir de vingt ans sous une teinture blonde platine dégueulasse, lui demanda de patienter et fit venir le médecin en charge du jeune garçon. Après de brèves salutations, elle le suivit jusqu’à la porte de ladite chambre. Elle jeta un œil à l’intérieur. Lucas était là. Il semblait terrorisé et son regard paraissait vide. Vitreux. Alicja laissa une mine compatissante se peindre sur son visage avant de reporter son attention sur le médecin. Elle acquiesçait à chacune de ses phrases sans répondre. Elle n’avait rien à lui dire. Lorsqu’il lui tendit le dessin, elle baissa les yeux. Une chaleur s’empara de son cœur si glacé d’ordinaire et un triste sourire décora ses lèvres pâles. Les enfants et leur innocence. Elle n’était pas un ange. Loin de là. Elle avait déjà tué, souvent en légitime défense, mais pas toujours. Elle était férue des infractions sur la route et frôlait les mises à pied pour insubordination lorsque les ordres ne lui plaisaient pas. Et elle fricotait avec l’un des plus grands criminels que la Terre n’ait jamais accueillis. Non, si un Dieu, quelque part, existait, elle finirait en Enfer.

    Dans la chambre, elle ressentit la détresse du petit garçon. Elle n’avait jamais été battue, ne pouvait imaginer ce qu’il avait dû endurer. Il était courageux. C’était un fait indéniable. Un autre dessin finit entre ses mains. Cette fois-ci, un homme. Aux allures de monstre. Encore une fois, elle conserva le silence face au médecin. Elle ne l’aidait pas mais elle était exténuée. La seule personne qui aurait droit à un traitement de faveur et à un peu de compassion serait Lucas. Pour les autres, il leur faudra attendre le lendemain. Ou peut-être une éternité, elle ne s’était pas encore décidée.
    Lentement, elle s’avança vers le jeune garçon. Ses talons claquaient contre le sol mais elle essayait de ne pas l’effrayer plus que nécessaire. Parvenue à une dizaine de mètres de Lucas, elle s’agenouille pour être à sa hauteur. Dès lors, elle ignora le médecin ; il pouvait être en train de lui parler qu’elle faisait abstraction de ce qu’il disait. Ses yeux étaient rivés sur Lucas et sur personne d’autres. Comment parler à un gamin de quatre ans ? Que devait-elle dire ? Elle l’ignorait. Alors, d’un geste lent et inoffensif, elle retira sa plaque de sa ceinture et, la plaçant de façon à ce qu’il puisse la voir, elle la posa sur le sol. Du bout des doigts, elle la fit glisser jusqu’à lui. Elle guettait la moindre réaction, patiente. Ce n’était pourtant pas l’une de ses plus grandes qualités. Elle tourna légèrement la tête, aperçu le médecin du coin de l’œil.
    « Laissez-nous. »
    Ce n’était pas une demande, mais un ordre. Sec, sans appel. Elle attendit qu’il obtempère pour, de nouveau, faire face à Lucas. Elle posa les avant-bras sur ses genoux pliés. Elle ne savait pas s’il avait retenu son nom mais savait, grâce au dessin, qu’il savait qu’elle était de son côté. C’était déjà un bon point, non ?  Maintenant, il fallait réussir à passer l’étape suivante.
    « Je suis Alicja. C’est moi qui ai arrêté le méchant, tu te souviens ? Je suis là pour t’aider, Lucas… »
    Sa voix s’éteignit et elle ne sut quoi ajouter. Peut-être avait-elle l’air un peu idiote, ainsi ? Alors elle se laissa tomber en arrière et s’assit en tailleur sur le sol. Celui-ci était frais et lui redonna un souffle de vie. Bon sang qu’elle était crevée ! Elle se passa une main dans ses cheveux flamboyants et décoiffés avant de poser le dessin de l’ange sur le sol. Ca faisait au moins un sujet de conversation.
    « Il est très beau ton dessin, Lucas. Ca me touche que tu me voies comme ça… Je… C’est très gentil à toi. »
    Elle l’observait. Pourquoi avait-il fallut que ça tombe sur elle ? Elle n’était pas gentille. Etait incapable de s’adresser à un enfant comme il le fallait. Pour elle, ce n’était que de futurs adultes. Et puis quoi ? On lui avait volé son enfance. Edward lui avait volé son enfance. Savait-elle encore jouer comme eux le faisaient si bien ? Avait-elle simplement le droit de leur tendre une main ? La réponse lui venait. Négative. L’agent souffla légèrement pour se donner un peu de courage. Que diable ! Ce n’était qu’un gosse, pas la mer à boire !

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Dernière édition par Alicja L. Zeleski le Lun 2 Déc - 12:29, édité 2 fois
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Lucas Williams

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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeDim 17 Nov - 11:36

La vie n'était pas simple et ce pour tout le monde. Les gens pouvaient soient avoir des parents trop sévère, ou un traumatisme ou plein de choses qui vont que la vie est dur. Mais ce qui fait qu'on est fort, c'est qu'on se relève. Soit avec de l'aide, ses amis ou sa famille, soit tout seul, mais dans tout les cas on se relève et on fonce droit devant nous sans se retourner pour pouvoir avancer tranquillement. Lucas était de ces gens là. Il n'avait que 4 ans mais il était capable de savoir ce qui pouvait se passer. Il avait peur de l'avenir car il ne voyait pas son avenir. Le temps passait et il avait peur que la seule personne qu'il voulait voir ne venait toujours pas. Soudain le docteur était venue et lorsque Lucas à lever la tête il la vue. Son regard est rester braquer sur elle. Cette femme était sa sauveuse. Lorsque la femme s'est approcher de lui et qu'il lui a donner le dessin, elle est rester là où elle était, c'est-à-dire prêt de lui. la femme renvoya le toubib et ensuite elle lui parla. Elle lui dit que c'était elle qui avait arrêter le "méchant" et elle lui demanda si il s'en souvenait. Lucas la regarda et fit un oui de la tête, puis il chuchota :

"Je m'en rappelle...."

Puis elle lui fit un compliment sur le dessin qu'il lui avait donner. Lucas la regarda et fronça les yeux. Puis il lui demanda toujours en chuchotant comme si il ne voulait pas qu'on puisse l'entendre :

"Il est où Kyle ?"

Lucas n'arrivait pas à admettre que son frère était mort. Cependant il s'approcha lentement de la jeune femme. Il mourait d'envie d'être prit dans les bras mais il ne savait pas à qui il pouvait le faire. Alors lorsque l'alarme d'une des chambres d'à côté sonna, Lucas se précipita contre l'agent. Il se réfugia dans ses bras et se mit à trembler. Il ne savait pas c'était quoi cette alarme et il avait peur que ce soit un danger et que ce soit le signe du retour de son beau père. Il redressa son regard vers l'agent et ses yeux de chien battus la fixèrent.
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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeLun 2 Déc - 12:25

    Elle ne s'attendait à rien. Et certainement pas à recevoir de réponses. Ni même le moindre signe d'affection de la part de l'enfant chétif qui tremblait encore devant elle. Pourquoi lui aurait-il parlé quand il s'enfermait dans un silence maladif face aux infirmières ? Son regard clair restait pourtant sur le dessin qui la représentait. Les sentiments et les pensées qui se bousculaient en son for intérieur lui étaient indéchiffrables. Pour elle, impossible de comprendre ce que son esprit tentait de lui dire. Impossible de déchiffrer ces tourbillons d'émotions qui valsaient en elle. Elle était touchée, c'était vrai. Une part d'elle-même, au plus profond de son cœur, était touchée de cette marque attentionnée. De cette reconnaissance silencieuse. Les mots, souvent, étaient bien trop superflus. Un simple dessin lui faisait vivre bien plus de choses que si Lucas l'avait remercié par la parole. Alors elle ne s'attendait pas à ce qu'il réponde, pas plus qu'elle n'espérait qu'il lui dise ce qui n'allait pas, ni pourquoi il ne parlait pas aux autres, ni pourquoi il refusait de se laver. Elle n'espérait rien, n'attendait rien. Pas d'un enfant.
    Sans ménagement, elle avait renvoyé le médecin. Le pauvre homme n'avait rien fait, pourtant, qui méritât un ton méprisant. Mais elle ne savait doser ses émotions. Elle ne savait se montrer douce ou gentille. Elle avait oublié ce que c'était. Merci Edward. Elle avait profité de l'absence du médecin pour s'approcher, s'agenouiller devant le petit garçon. A la recherche de ses mots, à la recherche d'une façon adaptée pour lui dire les choses. A la recherche de réponses. Toujours des réponses. Des réponses qu'on lui volait depuis son enfance. Pourquoi Mamusia vient pas avec nous ? Pourquoi elle reste dans cette maison qui sent les vieilles personnes et les médicaments ? Etait-ce trop dur pour Hassan d'avouer à sa fille de quatre ans que sa mère était très malade et qu'elle ne pouvait plus vivre avec eux ? Apparemment oui. Et quand elle était parvenu à comprendre la réponse silencieuse de son père, d'autres s'étaient cachées. D'autres questions étaient alors apparues. Pourquoi cet incendit ? Pourquoi avoir tué mon père, Edward ? Pourquoi ne réponds-tu pas ? As-tu honte ? Te sens-tu coupable ? Comprends-tu qu'il n'a jamais levé la main sur moi ? Celles-ci ne connaissaient de réponses. N'en connaîtraient sûrement jamais. Merci Edward.

    Mais Lucas était un garçon surprenant. Et incroyablement fort pour son âge. Alors qu'elle tentait de trouver une autre formulation pour lui rappeler que le méchant, son beau-père, cet être si abject et si violent, était en prison et ne pourrait pas lui faire de mal tant qu'il n'en sortirait pas, il avait murmuré. Pour elle. Et pour elle seule. Ce n'était pas égoïste, juste une certitude. Un instinct qui lui assurait que Lucas ne s'adressait qu'à elle, qu'il ne désirait pas que d'autres connaissent les réponses qu'il tenait secrètes. Qu'il ne voulait les dévoiler qu'à elle. Alicja. La flic qui a mis derrière les barreaux son bourreau. Mais elle ne savait pas comment réagir. Une lueur traversa son regard, le reste de son visage resta impénétrable. Ne pas répondre. A quoi bon ? Qu'aurait-elle pu dire ? C'est bien si tu t'en souviens. Non, pas vraiment. Se souvenir d'elle, c'était aussi se rappeler du mal qu'on lui avait infligé. Tout comme elle se souvenait d'Edward et du mal qu'il lui imposait. Alors elle acquiesça. Incapable de savoir quoi faire de plus. Incapable de trouver les mots pour panser les blessures d'un jeune enfant. Incapable.
    Sa main passa sous le papier. Elle tenait toujours le dessin entre ses doigts. Elle ne voulait pas le lâcher. Si elle le lâchait, elle avait le sentiment, cette certitude, qu'elle briserait le lien qui s'était instauré entre eux. C'était idiot de penser ça. Mais elle le pensait. Plus, même. Elle le sentait, le savait. Son regard, de nouveau, était allé trouver du réconfort dans cette représentation enfantine d'elle-même. Un peu de courage, un peu d'espoir. Un peu de ci, mais beaucoup de ça. Et la question était tombée. Comme un couperet sur son cou délicat. Comme une lame de rasoir sur ses poignets blancs. Comme un feu au creux de son estomac. Kyle ? Parti. Loin. Trop loin. Désolée, chéri. Il ne peut pas revenir, non. Parfois, c'est plus compliqué. Que dire ? Que faire ?
    A présent, elle comprenait le désarroi de son père. Elle qui, longtemps, lui en a voulu. Elle qui, souvent, a blâmé son silence mystérieux. C'était dur de dire à un enfant que la vie n'était pas aussi belle que celle des films ou des dessins animés. Que la vie était mal faite, méchante et dévastatrice. Qu'elle blessait, sans relâche et, parfois, tournait le dos. Vous laissant sans rien. Elle releva la tête, croisa ce regard innocent. Quelque chose en elle se brisait. C'était ça, devenir parent ? Sa gorge se serra. Instinctivement, elle se demanda ce qu'aurait fait Edward, à sa place. Mais la réponse ne lui convenait pas. Ne l'aidait pas. A contrario, elle la laissait dans un doute inquiétant et oppressant. Edward n'aurait jamais accepté de parler à un enfant.
    « Kyle est mort, Lucas. » C'était dur à entendre, elle se mordit la lèvre, voulut se reprendre. « Il a voulu te protéger, tu te souviens ? Il ne peut pas venir te voir, il... N'est plus parmi les vivants. »
    Il y avait sûrement d'autres façons d'annoncer de telles choses à un enfant. Mais Alicja ne les connaissait pas. Elle manquait de tact. Alors elle tendit la main. Ses doigts voulaient caresser cette joue pâle comme la mort, lui apporter un peu de chaleur, mais ils retombèrent avant d'avoir parcourut la moitié du chemin. Elle n'aimait pas le contact physique, ne pouvait le changer. Ses gestes ne pouvaient apporter le moindre réconfort. L'idée de refiler l'affaire à une collègue lui effleura l'esprit, alléchante et logique. Elle ne savait pas comment s'occuper d'un enfant, encore moins lui parler. Preuve étant. Une autre ne pouvait être pire qu'elle. Elle, qui n'était pas qualifiée pour une telle mission. Elle, qui était capable de flirter avec les plus grands esprits criminels sans ressentir la moindre peur mais qui était terrifiée devant un enfant de quatre ans.
    Une alarme vint briser le silence. Celle de la mort, celle de la peur. Alicja avait tourné la tête en l'entendant et observait les infirmiers et les médecins se précipiter dans la chambre voisine. Pour sauver une vie. Elle resta sans un mot, ne bougea que lorsqu'elle sentit deux petits bras venir l'enlacer. Elle baissa les yeux vers Lucas, blotti contre elle, tremblant. Chétif, terrorisé. Elle déglutit avec difficulté, essaya d'inspirer une grande bouffée d'air. Et voilà. Le contact physique qu'elle avait été incapable d'instaurer quelques secondes plus tôt lui était maintenant imposé. Elle glissa une main dans le dos de Lucas, le tenant serré contre elle, prête à le protéger d'imaginaires démons que son esprit d'enfants créeraient. Leurs regards s'accrochèrent. Elle lut dans celui de l'enfant une panique palpable, une peur insatiable. Un besoin de réconfort, un besoin d'amour. Sa deuxième main vint se loger sur la nuque du jeune garçon, le tenant toujours serrer contre elle. Doucement, elle lui frotta le dos, glissant sa main de haut en bas pour le rassurer. Lui montrer que rien ne lui arriverait.
    Mais les cris des médecins ne l'aidaient pas. Le corps médical était pris dans une tempête. Le bruit de leurs pas foulant le sol, le bruit des machines, lui bruit des chariots. Tout cela lui donnait la migraine. Elle n'osait imaginer ce qui devait se passer dans la tête de Lucas. Alors elle se mit à sa hauteur, sans relâcher son étreinte. Sans que sa main ne quitte son dos. Sans que le contact physique ne se rompt.
    « Ca va aller, Lucas. C'est quelqu'un a côté qui ne se sent pas bien, les médecins essaient de l'aider. Il ne peut rien t'arriver. Je suis là... »
    Des mots qui semblaient vide de sens. Des mots qu'elle aurait voulut entendre, plus jeune, et qu'elle se refusait de prononcer, plus vieille. Des mots qui, en cet instant précis, prenaient du sens. Une importance. Des mots qui scellèrent l'union qui la tenait étroitement liée à Lucas. Le doute la quitta, la laissant s'éloigner sans tenter de la retenir.
    Elle ne pouvait laisser le dossier à quelqu'un d'autre. Lucas avait besoin d'elle. Et quelque part, elle avait besoin de Lucas.
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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeMer 11 Déc - 19:10

La nouvelle tomba comme un coup de massue. Lucas regarda l'agent avec un regard de chien battus. Il tenta d'assimilé la chose. L'effroyable nouvelle ! Kyle était mort. Il ne viendrait plus. Il ne serrait plus jamais là à le prendre dans les bras, à le protéger, à l'aimer. Lucas sentit les larmes monter aux yeux. Il trembla légèrement tentant de retenir ses larmes. La jeune femme qu'il voyait comme un ange, se redessina dans son esprit comme étant une femme. Une simple humaine qui ne pourrait jamais lui rendre ce qu'il avait eut de plus cher, à savoir son frère et sa mère. Ali lui expliqua alors que Kyle l'avait protéger et que c'était comme ça qu'il était mort. Lucas baissa la tête. Durant quelques secondes des images lui revinrent. C'était vrai. Il se souvenait des cris. De la colère. De l'odeur de l'alcool. De la table qui avait voler lorsque son beau père était arriver comme une brute sur lui. De Kyle qui avait pousser Lucas, lui hurlant dessus pour qu'il coure. Ses petites jambes l'avaient pousser jusqu'a derrière un meuble. Là il avait vu cette brute frapper Kyle. L'enfant avait fait un tour sur lui même avant de cogner sa tête contre le mur en pierre de l'entrer de la cuisine. Kyle était mort à ce moment là. Lucas se souvient cas ce moment là il avait ressentit comme un vide en lui. Comme une période glacière envahir son être. Lucas ferma les yeux fermement en entendant en même temps le cri de son beau père appelant son nom et d'un bruit métallique. Il sursauta. Il était toujours là devant l'agent agenouiller prêt de lui. Lucas se jeta dans ses bras. Il crut sur le coup qu'elle le repousserait comme son beau père mais non. Contrairement à ce qu'il avait penser, elle le rassura. Difficilement, il le sentait mais elle le fit. Il sentit son coeur se ralentir et il se calma. Il était bercer par une femme qui tenait à lui et lui tenait à elle. Pourquoi était-elle devenue son seul point de repère ? Tout simplement car à chaque fois qu'il rouvrait les yeux après avoir vu son beau père pour la dernière fois c'était elle qui voyait. Chez lui c'était ce qu'il s'était passer. Lucas s'était réfugié dans sa chambre, et l'homme était entrer après s'être battus avec la mère des garçons et après l'avoir tuer accessoirement. Il avait voulut frapper le petit et Lucas avait fermer très fort les yeux. Son chien, Shaine était venue le sauver mais lorsqu'il avait trouver le courage pour rouvrir les yeux c'était elle qui était devant lui. Comme à ce moment là. Elle lui dit qu'elle serait là pour lui que personne ne lui ferrait du mal. Lucas rouvrit les yeux et lui demanda :

"Tu ne me laisse pas là ?"

Ses yeux suppliaient. Son regard était plein d'espoir. Il ne voulait pas rester ici, pas tout seul. Certes il avait rencontrer une jeune fille ici, mais il ne se sentait pas en sécurité, alors qu'avec Ali il se sentait bien et en sécurité; Il voulait tellement qu'elle le prenne avec elle. Qu'elle ne reparte pas sans lui. Il ne voulait pas passer encore une nuit ici. Il serait prêt à dormir n'importe où du moment qu'elle était là. Il avait tellement peur qu'il revienne pour le tuer. L'enfant se colla encore plus à elle et lui dit ensuite :

"Je veux rester avec toi."

Une nouvelle larme roula sur sa joue et vint s'écraser sur le bras de la jeune femme. Puis une seconde et encore une. Lucas pleurait. S'en était trop. Il avait peur, il ne mangeait presque plus et ne dormait pas des masses non plus. Tout le monde pensait qu'il était muet. Hors il parlait à ceux qu'il voulait.
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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeVen 10 Jan - 8:55

    Dents sur la lèvre inférieure, insulte silencieuse. Quelle idiote faisait-elle. Les larmes dans les yeux de Lucas lui rappelèrent avec force qu'il n'était qu'un enfant ; que la cruauté de la vie avait épargné l'innocence de son esprit. Et elle venait de lui ôter le dernier espoir auquel il pouvait se raccrocher pour tenir dans cette dure épreuve. Le retour impossible de son frère décédé. Un curieux sentiment de malaise s'installa au creux de son estomac sans qu'elle ne parvienne à se l'expliquer. Elle avait voulu se reprendre ; n'avait fait que s'enfoncer. Son regard entre le vert et le bleu était rivé sur le jeune garçon. A travers ses yeux, elle pouvait revoir la scène dont il avait été l'unique témoin survivant. Il lui paraissait si fragile en cet instant qu'elle ne pouvait retenir des injures mentales. Il était encore ce petit être frêle qu'elle avait découvert derrière un meuble, tremblant et les yeux fermés. Ce gosse qui était venu se réfugier dans ses bras, blotti contre sa poitrine. Cet enfant qui avait besoin de quelqu'un pour le serrer contre lui, pour le rassurer après de terribles cauchemars, le consoler lorsque les pleurs le prenaient. Et pour jouer le rôle de cette personne, il l'avait choisit, elle. Celle qui l'avait tiré d'affaire. Celle qui était, probablement, la moins disposée à savoir comment s'occuper d'un enfant. Celle qui venait de rompre son dernier espoir en quelques mots.
    Son regard s'attendrit face à cette bouille d'ange qui lui demandait de ne pas l'abandonner. Sa gorge se noua, son estomac se contracta. Les promesses ? Elle aurait préféré ne pas en faire. Lui assurer qu'elle pouvait assumer un rôle qu'il lui imposait. Mais elle s'en savait incapable. Elle commença à secouer la tête. C'était impossible. Elle ne pouvait pas le prendre avec elle. Il y aurait trop de problèmes avec son patron, trop de paperasse à remplir. Et puis, elle n'était pas faite pour avoir la responsabilité d'un enfant. Ce n'était pas une bonne idée.
    « Je... D'accord. Je reste avec toi ce soir. »
    Un fin sourire lui étira les lèvres ; rassurant, presque maternel. La phrase lui avait échappé avant qu'elle n'en comprenne le sens. De nouveau, ses dents allèrent se planter dans sa lèvre inférieure. Un enfant brisé lui était à la limite du supportable. Alors elle se releva légèrement, se rendit à la porte, appela une infirmière. Un coup d’œil par-dessus son épaule, Alicja tenta de rassurer Lucas ; elle ne partirai pas. Quelques mots furent échangés avec l'infirmière ; pouvait-elle rester pour la nuit ? La réponse négative la rendit glaciale. La gentillesse qui était apparue avec le jeune garçon venait de s'évaporer face à l'employée.
    Elle finit par refermer la porte dans un geste brusque et retourner auprès de l'enfant. Son cerveau tournait à cent à l'heure. Une solution. Maintenant qu'elle avait donné sa parole à Lucas, elle ne pouvait plus faire machine arrière. Une grimace tordit son visage. Il fallait qu'elle trouve une solution.
    Et elle vint. L'illumination. Des yeux, elle chercha un sac, en trouva un dans un coin de la pièce. Fébrilement, et sous l'adrénaline de l'instant, elle fourra les quelques vêtements de Lucas dedans. Ils étaient roulés en boule, froissés, elle n'en inquiéta pas. Le sac fin prêt, elle se tourna vers Lucas. Il lui fallait maintenant expliquer à un enfant comment les choses allaient se dérouler.
    «  Lucas, j'ai besoin que tu m'écoutes, d'accord ? Je n'ai pas le droit de rester ici pour la nuit. Mais tu vas venir avec moi. On va aller chez moi et là-bas, tu seras en sécurité. » C'était plus difficile qu'elle ne l'aurai crû. Elle déglutit, inspira. « Il ne faut pas qu'on se fasse remarquer pour sortir, Lucas. Sinon, les médecins vont te ramener ici et je ne pourrai pas rester. Ni revenir. Tu comprends ? Pas un bruit pendant qu'on traverse le couloir. »
    Elle lui avait enfilé un pull tout en lui expliquant, essayant de calmer les battements de son propre cœur. Se déguiser était devenu beaucoup trop aisé pour elle ; déguiser quelqu'un d'autre lui était encore totalement inconnu. A pas feutrés, elle retourna vers la porte, vérifia que personne ne regardait dans la direction de la porte. Le sac de vêtement sur l'épaule, la main de Lucas dans la sienne, elle inspira un grand coup. Il était temps de sortir d'ici.
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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeSam 8 Fév - 21:56

Lucas était toujours dans les bras de la jeune agent. Soudain, elle se redressa et Lucas ne comprit pas sur le coup ce qu'elle faisait. Elle prit un sac mis le peu d'affaire que le garçonnet avait, puis mis son cahier et ses crayons, et elle ferma le sac. Elle regarda l'enfant et le fit se lever, elle lui parla de manière rapide. Mais Lucas comprit, ils allaient s'en aller. Visiblement il ne fallait pas faire de bruit. Alors Lucas fronça les yeux, elle lui dit alors pourquoi. Si ils ne voulaient pas être séparer il ne fallait pas qu'ils se fassent voir, alors Lucas fit :

"Oui je comprends."

Par la suite Ali lui prit la main, elle regarda dehors et remarqua qu'il n'y avait personne. Lucas regarda son pull en laine rouge. Il aimait bien le rouge. Il serra la main de l'agent et lorsqu'elle lui dit qu'il y allait, il avança. Lucas avait peur, il ne savait pas ce qui allait se passer et ce qui allait arriver dehors. Il n'avait pas mis le nez dehors depuis très longtemps. Il avait peur de tout. Au final dans l'ascenseur tout allait très bien. Lucas se cacha derrière Ali et jouait avec son blouson, il s'amusait à se mettre en dessous, puis de remettre le blouson normal. Le bruit de l'ascenseur retentit, Lucas fit un bon et revint se coller à Ali. L'agent regarda ensuite à droite et à gauche et ensuite ils partirent tout les deux vers la sortie. Tout se passa très bien. Lucas respira l'air frais et eut un petit moment de rêverie. Il vers les yeux et se laissa quelques secondes pour ressentir de nouveau cet air frais sur son visage d'ange. Puis il continua d'avancer avec Ali vers la voiture. Elle l'installa dans la voiture et mit la ceinture de sécurité. Lucas regardait dehors et il demanda ensuite à Alijcia :

"On va à ta maison ?"

Oui enfin c'était ce qu'il pensait, il ne savait pas où ils allaient. L'enfant la regarda et tilta. Il se retourna vivement vers elle et lui demanda avec pour la première fois un sourire sur ses lèvres :

"On va chercher Shaine ?"

Shaine c'était son chien qui avait été placer en chenil, personne ne savait si son chien était encore là ou non.

[hs : désolé c'est court :/ ]
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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeSam 15 Fév - 17:08

    Partir. Sur un coup de tête et loin. Partir. Pour tenir une promesse. Pour protéger ce petit être fragile. Avec force, les réminiscences de son propre départ la fouettèrent. La silhouette d'une jeune adolescente dans les bras d'un jeune homme. Dans le lointain, il lui semblait entendre le discours qu'il tenait à celle qui était ravagée par le désespoir et la tristesse. Elle sentait sa main froide enlacer la sienne avant de la tirer. Elle releva la tête, une lueur d'espoir brillant au fond de son regard bleu. Mais seules les portes de l'ascenseur lui faisaient face et la main qui serrait la sienne était celle de Lucas. La polonaise ravala une boule de chagrin et ferma les yeux quelques secondes. Ses larmes, elle ne savait plus comment les retenir. Sa peine, elle ne parvenait plus à la dissimuler. Sa rancœur, elle ne pouvait plus l'enfouir. Ses doigts se resserrèrent autour de ceux du jeune garçon et son cœur se mit à accélérer. L'idée était folle. L'idée était insensée. Elle porta son autre main à sa bouche, se mordilla l'ongle du pouce nerveusement avant de remettre une boucle derrière son oreille. 'Licha, tu aurais du prendre le temps de réfléchir, lui soufflait la voix railleuse d'Edward.
    Les portes s'ouvrirent et elle sortit sans demander son reste, entraînant Lucas avec elle. Avant de passer les portes qui menaient au parking, elle le regarda. Aussitôt, son appréhension s'évapora, ses doutes s'envolèrent. Elle avait fait le bon choix. Elle n'aurait put lui promettre de rester avec lui si ce n'était pour pas tenir cette promesse. Elle n'avait qu'une parole et c'était à Lucas qu'elle l'avait offerte.

    L'air extérieur la cueillit comme une gifle. Un œil protecteur rivé sur le jeune garçon, un fin sourire triste apparut sur les lèvres de l'agent fédéral en le voyant profiter de cet air frais. Depuis combien de temps n'avait-il pas affronté le monde ? L'avait-on autorisé à quitter sa chambre pour qu'il puisse jouer à l'extérieur ? Elle attendit qu'il eût finit de remplir ses poumons avant de le guider vers sa voiture. La Chrysler Lebaron attendait, sagement garée. La clé dans la main, elle la déverrouilla, ouvrit la portière arrière. Ses dents allèrent sanctionner sa lèvre inférieure alors qu'elle prenait conscience qu'il lui manquait un siège auto. Ses yeux survolèrent les vêtements et le petit sac qui jonchaient sur le sol de la Chrysler et, s'armant de patience et d'imagination, elle essaya de construire un siège de fortune au jeune garçon. Plus ou moins satisfaite du résultat, elle y installa Lucas et lui attacha la ceinture avant d'elle-même s'installer derrière le volant. Aussitôt, ses yeux cherchèrent le rétroviseur intérieur pour vérifier qu'elle pouvait garder un œil sur le gamin.
    Le reflet de Lucas la fit légèrement sourire. Elle se surprenait à vouloir le protéger, toujours un peu plus encore. Elle inséra la clé, mit le contact avant de s'arrêter. La question de Lucas la forçait à prendre conscience combien elle n'avait pas sous-pesé les conséquences de son acte. Kidnapping, elle en aurait pour cinq ans, avec un peu de chance. Plus toutes les infractions qu'elle commettrait une fois qu'elle serait lancée sur la route, elle pouvait s'en prendre pour près de quatre cent dollars. Et un retrait de permis, sans doute. Mais surtout, elle revoyait la carte de la ville pour trouver le refuge le plus proche. Elle possédait, à elle seule, quatre planques, trois appartements et une maison. La question était de savoir laquelle serait suffisamment proche pour lui éviter de se faire repérer. Son regard se porta sur le rétroviseur via lequel elle croisa le regard de l'enfant. Elle acquiesça machinalement.
    « Oui, on va chez moi. Tu y seras en sécurité. »
    Elle esquissa un faible sourire, enclencha la marche arrière et entreprit sa manœuvre. Une main sur le dossier du siège passager, les yeux balançant entre le pare-brise arrière et le rétroviseur droit, elle quitta sa place de parking lentement. Une nouvelle question de Lucas la fit s'arrêter un instant. Intérieurement, une grimace se dessina dans son esprit. Le chenil où le chien des Williams avait été placé se trouvait à plusieurs rues de la demeure où elle avait compté se rendre. Il lui faudrait faire un détour par le 9eme pour ensuite rejoindre la rue Lincoln pour arriver au chenil. Or, si elle voulait, de là-bas, rejoindre sa maison, elle passerait obligatoirement dans le quartier le plus malfamé et le plus surveillé par la police locale. Ce n'était donc pas une bonne idée. D'autant plus qu'il n'était même pas encore certain que le chien s'y trouvait encore, au chenil. Elle hésita mais les yeux enjoués de Lucas la convainquirent.
    Une nouvelle fois, elle venait de céder.
    « Je ne sais pas si Shaine est toujours au chenil Lucas, mais on va aller vérifier, d'accord ? Et si Shaine s'y trouve, on l'emmène avec nous. »
    Elle avait quitté le parking, s'éloignait de l'hôpital. Les yeux rivés sur la route, Alicja recouvrait son calme habituel. L'adrénaline, lentement, retombait et si la fatigue l'accablait par la même occasion, elle avait aussi le sentiment de reprendre le contrôle de ses pensées folles. Celles-ci continuaient de se bousculer avec rage dans son esprit, mais au moins avait-elle cessé de sentir la présence d'Edward à ses côtés.
    A un feu rouge, elle s'arrêta et laissa ses mains glisser sur le volant. Elle avait besoin d'une clope.

HJ:
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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeVen 21 Mar - 19:13

Lucas ne se rendait pas spécialement compte de ce qui se passait. Il venait de s'enfuir de l'hôpital avec Ali. Une femme qu'il considérait comme étant son ange gardien, mais était-elle réellement ce qu'elle disait ? Le petit garçon ne savait pas, mais elle semblait tellement gentille que finalement il ne se prit pas plus la tête que ça. Il serrait bien sa main et malgré la fatigue, il la suivait. Dehors, en revanche ce fut une autre chose. Le petit garçon n'était pas sortie depuis un long moment en dehors de sa chambre, en dehors de la psychologue qui le suit et de sa pédiatre. Le petit garçon prit donc une grande bouffer d'air. Bien qu'il ne savait pas expliquer ce qu'il ressentait, on pouvait dire que maintenant il se sentait libre.

Il finit par suivre la jeuen femme jusqu'à sa voiture. Sur le coup, lorsqu'il la vit s'agiter, il ne comprit pas ce qui se passait. Il grimaça et prit un air songeur. Puis lorsqu'elle lui dit de s'installer, il sourit timidement. Elle allait vraiment l'emmener. Il grimpa et elle l'aida à s'attacher. Ensuite, elle monta à son tour. Lucas se sentait vraiment heureux d'être tomber sur son ange gardien. Elle démarra la voiture et tout les deux ils partirent. Lucas demanda si ils allaient à la maison de Ali ou pas, et la jeune femme lui dit que oui. Le petit garçon sourit. Bien qu'il soit jeune, il savait ce que le mot sécurité voulait dire, et étrangement, avec elle il se sentait vraiment en sécurité ! Sur la route, Lucas restait silencieux et jouait avec sa main comme si il faisait l'avion, il adorait voler. Soudain, il demanda à la jeune femme si ils pouvaient aller chercher son chien. La jeune femme sembla réfléchir puis elle accepta. Lucas sourit de nouveau. Il fit ensuite, sans vraiment se rendre compte de ce qu'il disait :

« Shaine il m'a sauver tu sais ? C'est un bon chien. On sera en protéger avec lui. »

Évidemment, c'était des mots d'enfants, mais Lucas avait réellement peur de ce que son beau père pourrait leur faire. Son chien avait toujours été là pour lui et pour Kyles, et Lucas savait plus que tout, que Shaine s'en voulait de ne pas avoir put sauver Kyles, mais c'était pas grave, il ne pouvait pas tout faire. Oui, Lucas avait de la peine, il était triste, mais son chien c'était comme son frère. Au bout de quelques détours, et de plusieurs minutes de route, ils arrivèrent devant le chenil. Lucas voulait descendre, mais Ali devait être prudente. Au final il put venir avec elle. Il sauta de son siège de fortune et prit la main de la femme. En entrant dans le chenil les aboiement des chiens lui fit faire un sursaut. Puis il se mit à appeler :

« Shaine ? Shaine ? »

Puis il le vit. Il était là dans sa cage. Allonger, maigre et sûrement affaiblit. Il avait encore des marques de sang de quand il avait attaquer l'homme pour défendre l'enfant. Lucas ne comprit pas. Il avança lentement vers la cage et s'agroupit. Il passa une main sur la cage et murmura :

« Shaine...tu viens mon chien ? »

Le chien redressa la tête et sembla reconnaître le petit garçon. Il se leva difficilement et se mit à remuer la queue. Il avait reconnue son petit maître. Lucas sourit et cria à Ali :

« Il m'a reconnus !!! »

Lucas fonça dans les bras de Ali et la serra tellement fort qu'elle pouvait entendre son cœur battre fortement. Cependant, Shaine avait été placé par la police, et seuls les policiers pouvaient donner l'autorisation pour le prendre. Lucas n'ayant pas entendue, il n'arrêtait pas de parler à son chien. Il rêvait que d'une chose partir avec lui. Et puis se serait une bonne nounou ce chien...Restait plus que à Ali de voir comment faire !

HS : désolé pour cette énorme retard !!! mais j'arrivais pas à écrire pas que ta réponse ne m'allait pas, bien au contraire, mais j'ai eus des gros passages à vide :'( désolé encore et j'espère qu'elle t'ira :/
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Alicja L. Zeleski

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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeVen 4 Avr - 16:17

    L’innocence d’un enfant était une vertu. Un joyau qu’il devait être interdit de briser. Même un cœur de glace comme Alicja ne pouvait rester de marbre plus de quelques secondes devant une adorable bouille d’enfant. Et adorable, Lucas l’était. A vrai dire, il était même plus que cela. Sans qu’elle ne parvienne à comprendre pourquoi, l’agent fédéral s’était attaché à ce pauvre enfant maltraité par la vie. Les souffrances endurées par un gosse si jeune, elle ne pouvait que les imaginer et espérer que cela n’affecterait en rien la personne qu’il pouvait devenir. Car même s’il n’était encore qu’un jeune garçon, Alicja savait, pour l’avoir vécu, que certaines scènes ne s’effaçaient jamais de votre esprit. Le soir tragique où Lucas perdit sa famille en ferait sûrement parti. La jeune femme lança un regard dans le rétroviseur intérieur et s’amusa de voir Lucas laissant ses mains voler dans les airs à la manière d’un avion. Il possédait cette insouciance propre à ceux de son âge. Comme une bulle dans laquelle il ne pouvait que se cacher pour mieux rebondir par la suite. Ce qu’il fit, par ailleurs, en menant la conversation sur son chien. Elle profita d’un feu pour réfléchir à la proposition avant de céder. S’il n’y avait que cela pour lui faire plaisir, elle pouvait bien mettre ses principes de côté. Et puis elle devait reconnaître, même pour elle-même, qu’elle n’avait jamais posséder d’animal de compagnie. Un chien lui semblait être un bon début – à défaut de pouvoir adopter un lion ou un tigre du Bengale. Un sourire triste fleurit sur ses lèvres pâles et elle acquiesça, sans savoir si Lucas la verrait. Oui, elle savait que Shaine avait protégé l’enfant ; les marques de dents sur l’agresseur en avaient été la preuve.
    Ils arrivèrent à destination. Le parking regorgeait de voitures familiales pour la plupart et, déjà, des enfants serraient entre leurs bras maigres des chiens qui leur léchaient le visage. Après un coup d’œil par-dessus son épaule et une rapide inspection du regard, Alicja laissa Lucas descendre de la voiture. Elle serra sa petite main avec douceur, lui adressa un sourire qu’elle espérait rassurant mais qu’elle savait maladroit et ensemble, comme une famille, ils passèrent la grille du chenil. Plusieurs chiens jappaient, aboyaient, essayant d’attirer l’attention des visiteurs. Certains exécutaient quelques figures, d’autres se laissaient caresser à travers les grillages. Aucune trace, cependant de Shaine. Ils passèrent devant plusieurs cages. L’agent du FBI jetait que de brefs coups d’œil aux chiens, son attention était davantage focalisée sur les agents de police qui risquaient de surveiller le chenil. Et puis elle entendit Lucas appeler son chien. Elle baissa légèrement les yeux, vit le chien qui n’était presque plus que l’ombre de lui-même. Blessé, il se leva néanmoins en reconnaissant le jeune garçon, sa queue remuant au gré de sa joie. Alicja eut même la sensation que dans le regard de l’animal brillait une lueur humaine. Heureuse pour Lucas, elle le serra dans ses bras avant de passer une main affectueuse dans les cheveux du garçon.
    « Oui, il t’a reconnu. Tu restes ici, je vais juste aller voir un gardien pour savoir comment faire pour l’emmener avec nous, d’accord ?  »
    Menant le geste à la parole, elle s’écarta de quelques pas. Suffisamment pour pouvoir faire signe à quelqu’un travaillant dans le chenil de venir tout en gardant un œil sur le jeune garçon. Un jeune homme d’une petite trentaine d’années s’approcha, sourire poli aux lèvres. Elle ne prit pas la peine de le lui rendre, ni de le saluer. Ils échangèrent quelques mots. Le chien ne pouvait sortir sans l’autorisation des autorités locales car, voyait-elle, il s’était montré un peu féroce avec ses précédents maîtres. Et puis, ajoutait le jeune homme sur le ton de la confidence, il était aussi une preuve pour une scène de crime. Alicja lui lança un regard sombre et dénué de toute sympathique. Le jeune homme déglutit. Au moins comprenait-il qu’elle n’était pas aussi charmante qu’elle essayait de le faire croire. Ou qu’il l’avait pensé.
    « Cela tombe plutôt bien, alors, puisque je suis une agent fédéral. En réalité, je suis précisément l’agent chargée de cette enquête. Je possède donc toute l’autorité nécessaire pour récupérer ce chien et le placer dans une famille adéquate. Il se trouve que ce chien a sauvé un jeune garçon d’une mort certaine et n’a jamais été violent. Le jeune garçon ayant été replacé dans une famille d’accueil un peu plus tôt dans la journée, il souhaite récupérer son compagnon de jeu. Comme vous l’avez si bien fait remarquer, seule une autorité judiciaire a le pouvoir de le faire sortir du chenil, les parents m’ont donc demandé d’aller le récupérer.  »
    Elle gratifia sa réplique d’un sourire suffisant et insolent. Le jeune homme avait perdu quelques couleurs et bafouillait qu’il allait voir avec son patron pour obtenir le formulaire mais que, bien sûr, il lui fallait d’abord avoir une preuve de ce qu’elle avançait. Dans un soupire exaspéré et dans un geste vif, Alicja décrocha le badge qui pendait à sa ceinture et le colla contre le nez de l’homme. Elle perdait patience.
    Finalement, il tourna les talons et s’éloigna dans le bureau derrière le comptoir. La jeune femme en profita pour aller rejoindre Lucas et Shaine. Elle s’accroupit et passa sa main à travers le grillage, doucement. Elle ne désirait pas effrayer l’animal, juste lui montrer qu’il serait bientôt hors de tout calvaire, à l’instar de son maître. Ses doigts frôlèrent le museau de Shaine avant qu’elle ne puisse le caresser. Ses yeux brillèrent d’une joie indescriptible à cette simple sensation. Comme si elle s’apercevait combien le fait de n’avoir jamais posséder d’animal pouvait lui avoir manqué. Elle eut un sourire, un vrai. De ceux qu’elle ne savait plus esquisser mais qui laissait des papillons batifoler au creux de son estomac. Du coin de l’œil, elle vit le jeune homme revenir, un homme plus vieux sur ses talons. Elle se redressa, revêtit son masque imperturbable d’agent fédéral que rien ne pouvait ébranler et alla à leur rencontre. Elle dut sortir son badge une seconde fois, laisser celui qui semblait être le patron l’inspecter d’un regard suspicieux avant qu’il n’accepte de lui faire signer les papiers. Ce fut à son tour de prendre le temps de tout lire, déformation professionnelle, sans aucun doute. Elle apposa sa griffe, n’oubliant pas de signer par l’une de ses nombreuses identités. Ils échangèrent des dossiers. Il lui faudrait faire passer le dossier canin à la famille, lui disaient-il. Elle promit, esquissa un sourire poli et retourna auprès de Lucas tandis que le jeune homme venait, armé de ses clefs.
    « C’est bon Lucas, tu vas pouvoir récupérer Shaine. Mais il faudra bien t’occuper de lui, d’accord ?  »
    Elle gardait un œil sur le jeune homme qui ouvrit la cage et laissa le chien sortir lentement, en le retenant par le collier. Si Lucas disait quelques mots de travers, tout pouvait mal aller. Le prochain objectif serait de sortir au plus vite de ce foutu chenil, fumer une clope en moins de temps qu’il n’en faudrait pour l’allumer et se planquer. Et vite. On lui tendit une laisse qu’elle attrapa d’un air intriguée avant de l’attacher à Shaine, par principe. Elle n’aimait pas l’idée d’entraver sa liberté à l’animal, mais puisqu’elle n’avait pas le choix, elle se plierait aux consignes. Pour une fois.
    De la même manière qu’ils avaient rejoint le chenil, ils s’en éloignèrent. Alicja tenait Shaine d’une main, l’autre gardant la main de Lucas. Elle ouvrit la portière de derrière, laissa d’abord le chien grimper, avant d’aider Lucas à monter sur son siège de fortune et de l’attacher. Et puis elle se mit derrière le volant en laissant un discret soupire soulagé lui échapper. Elle regarda l’heure, étouffa une injure. Le petit devait être affamé ! Elle se mordit la lèvre, chercha le regard de Lucas à travers le rétroviseur.
    « Lucas ? Est-ce que tu as faim ? On pourrait aller… A McDo ou dans une pizzeria pour manger un morceau ?... Tu sais ce que Shaine mange ?  »
    Elle esquissa une grimace. S’occuper d’un enfant était déjà un défi qu’elle avait sous-estimé, mais voilà qu’elle devait, encore en plus, prendre soin d’un chien alors qu’elle n’y connaissait rien. Elle était dans de beaux draps. Elle ferma les yeux, entendit les critiques doucereuses d’Edward, rouvrit les paupières. Leave me alone, Edward. Sa tête tomba contre le repose-tête et elle se sentit accablée par la fatigue, par le coup du sort. Il ne lui restait plus qu’à espérer que Lucas soit meilleur qu’elle dans le rôle de parent et de maître pour chien.


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MessageSujet: Re: Ecoute moi (PV Ali)   Ecoute moi (PV Ali) I_icon_minitimeMar 20 Mai - 8:15

L'enfant était aux anges, son chien était là et il l'avait reconnue. Lucas n'avait pas remarquer que son chien était toujours sale, plein de sang et qu'il avait été amaigri. Logiquement Shaine aurait dut être tuer, mais la police avait juger que ce chien n'avait rien de méchant mais que par sécurité, il ne faudrait peut être pas le remettre à une famille, sauf à celle du petit. Evidemment, la police se chargerait de remplir les papiers. Heureusement que l'ange gardien de Lucas était dans la police. L'enfant resta à faire des câlins à son chien, à lui faire des bisous et à parler avec lui. Il lui racontait tout un tas de choses, mais surtout il lui disait que tout était finit. Il avait peut être comprit, ou alors c'était une façon pour lui de montrer à son chien qu'il était aussi courageux que lui.

Ali revint avec tout un tas de papiers dans ses mains, elle prit la laisse et la mit au chien, qui se laissa faire, sûrement persuader qu'on allait encore lui retirer son maître et que ce coup-ci on ne le reverrait plus, cependant ce n'était pas le cas. Ali dit à Lucas qu'ils allaient partir avec Shaine, l'enfant serra son chien dans les bras et serra ensuite Ali dans ses petit bras. Il prit la laisse comme un grand -avec l'aide de Ali - et emmena son chien jusque dans la voiture. Ils n'avaient pas été remarquer, et c'était une bonne chose. Lucas s'installa et son chien se coucha dans le coffre, bien content de retrouver un peu de famille, et peu de chaleur humaine. Sa queue n'arrêtait pas de remuer. Il était heureux.

Au volant la jeune femme finit par dire à Lucas que se serait à lui de s'occuper de son chien. Lucas fit un hochement de tête. Bon ça ne devrait pas être compliquer de s'occuper de Shaine, il le faisait bien avec son frère Kyles, alors seul ça devrait aller. Puis Ali demanda ce que mangeait le chien. Lucas réfléchit et fit ensuite :

"Des croquettes ! Il adore ça. Ce sont des gros sac (avec les gestes s'il vous plait) et il y en a plein ! Même qu'elles sentent pas bon ! Mais Shaine lui il aime !"

Il sourit, c'était étrange les chiens, ça aimaient ce qui puait et ce qui était pas bon, mais Lucas s'en fichait il aimait son chien et c'était ce qu'il comptait. Ensuite la jeune femme lui demanda si Lucas avait faim. L'enfant fit en sautant à moitié sur son siège de fortune.

"Oh oui !!! Une pizza !!!"

L'enfant était content. Il était enfin sortie de l'hôpital et il était en sécurité avec Ali. Elle était vraiment son ange gardien. Cependant, l'enfant ne savait pas qu'ils étaient en fuitent et qu'ils risquaient gros. Le petit aurait aimer pouvoir rester longtemps avec elle, mais est-ce que la police accepteraient de les laisser ensemble ? Ceci était une autre histoire.

Arrivé à la pizzaria, Lucas caressa la tête de son chien et lui expliqua qu'il ne pouvait pas venir avec eux, mais qu'ils allaient lui rapporter une part. Puis Ali referma la voiture en laissant un peu d'air pour que Shaine puisse respirer. Ensuite, il donna la main à Ali. Et bien que au départ il était très emballer pour aller manger une pizza, en voyant la foule il commençait à avoir un peu peur. C'était tout nouveau pour lui. Ils entrèrent dans le restaurant italien, et prirent place. Lucas regardait les gens autour de lui. Puis il fit un ballon rouge. Il sourit et demanda ensuite à Ali :

"Ils sont payant les ballons ?"

il en aurait bien voulut un, mais que si ils étaient gratuit. L'enfant aimait tout les aliments et la commande se fut rapidement du coup.
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