Up in the air [Silvia]

Messages : 14 Date d'inscription : 21/12/2013 Age : 44

En ce jour, Aaron était sûrement levé du bon pied pour ainsi être motivé à faire tourner sa boutique. Il n’avait pas vraiment fait la fête la veille pour ramener une fille dans son lit. Croyez-le, ça lui arrivait d’être sage, le bougre ! En fait, peut-être qu’il n’ait pas ramené de nana ou qu’il n’ait pas assez bu mais Aaron tenait parfois à avoir ses limites. Son esprit et son for intérieur, ces deux-là, tenaient à ce qu’il ait le total contrôle de lui-même et de ce qui l’entourait. Il avait un esprit très calculateur et manipulateur. Cela dit : il n’y avait pas eu de nana en vue.

Certes, cela n’expliqua pas sa motivation d’aller au boulot. Oh ce n’était pas forcément un des emplois les plus chiants ou encore les plus démotivants : il faisait tourner un disquaire. Si ce n’était pas l’un des métiers les plus envier ? Certes, si ce n’était pas comme les librairies où tout ce genre de métier pouvait rouler sur les rotules avec internet aujourd’hui… c’était un marché très… dur ! Mais cela dit, si on savait ce que le bougre faisait en illégalité, ce n’était pas comme si c’était aujourd’hui qu’il allait mettre la clé sous la porte. Et ô diable, même si des jours, ça pouvait un peu le faire chier, ce n’était pas pour autant qu’il allait abandonner, parce que d’une partie, il aimait bien sa petite boutique et en même temps, si ça pouvait lui servir à la fois de couverture et de cocon.

Avec une musique de rock en arrière-fond, il n’y avait pas spécialement grand monde, voire personne, dans le magasin à cette horaire de la journée. Avec seulement habillé détendu pour la journée, soit d’un tee-shirt blanc, un pantalon en jean, et sans oublier d’une petite veste noire pour le tenir un peu chaud, il était en train de classer ses vinyles au milieu du magasin. Il fallait bien qu'il fasse un peu l'inventaire de ce qu'il avait par rapport à sa nouvelle réception mais il allait bientôt voir le bout.

Messages : 14 Date d'inscription : 21/12/2013

C'était son jour de congé. Aussi Silvia avait-elle décidé de partir à la découverte de la ville. Elle était arrivé à Los Angeles que depuis quelques mois. Son frère avait eu une bourse pour l'université et plutôt que de le laisser partir et se retrouver seule à New-York, elle avait décidé de le suivre. Ne croyait pas qu'elle virait mère poule, enfin si presque. Mais son frère était sa seule famille. Et même si Silvia le laissait vivre sa vie comme il l'entendait, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui. Cependant, Matt' le lui rendait bien, parce qu'il avait laissé explosé sa joie quand il avait appris qu'elle partait avec lui.

Silvait trainait au flânait au détour des rues sans trop savoir où elle allait ni où elle était, mais cela ne l'inquiétait pas vraiment, elle arriverait toujours à trouver son chemin. Et dans la pire des situations elle demanderait sa route même si elle n'aimait pas ça. Après tout elle avait bien vécu à New-York alors ce n'était pas Los Angeles qui allait lui faire peur.

C'est au détour d'une énième rue qu'elle tomba sur un petit disquaire. Il n'y avait personne à l'intérieur, sinon le vendeur – du moins d'après elle – qui était en train de faire du rangement, aussi décida t-elle de rentrer sans pour autant dire bonjour. Les amabilité ce n'était pas vraiment pour elle. Ses pas la menèrent dans la section rock, pile en face du vendeur, qui a voir de plus près n'était pas mal du tout. Un brun provocateur comme elle aimait en ramener chez elle de temps en temps pour s'amuser. Mais aujourd'hui elle n'était pas là pour ça. Elle se contentait de regarder dans les cd et pourquoi pas achetait quelque chose.
Tout en regardant, elle ne put s'empêcher de jeter des coups d’œil à ce bel homme. A l'instant de Silvia il portait un jean et un tee shirt tout simple.

C'est en le regardant une énième fois, qu'une idée la frappa. Il y a quelque temps son frère lui avait parlé d'un groupe, c'était le moment idéal pour lui acheté l'album.

« Est ce que vous auriez le dernier album de Imagine Dragons je crois ? »

Demander de l'aide pour une chose aussi insignifiante ne lui plaisait pas vraiment, mais avait-elle le choix ? Oui bien sur, elle aurait pu chercher elle-même, mais d'une elle n'avait pas envie, et de deux c'était l'occasion d'engager la conversation avec cet homme et entendre si sa voix était aussi sexy que le reste.

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La petite clochette retentit. Ce n’était pas pour autant qu’Aaron levait son nez. Si, en fait, il avait bien jeté un coup d’œil au cas où si ce n’était pas un de ces mecs, un de ces clients potentiels qui viendrait le voir pour savoir s’il n’avait pas un peu de dope à lui refiler. Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas : c’était une jeune femme qu’il ne connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. Du moins, il n’en avait pas le souvenir et il s’en fichait royalement. Des clients dont il ne connaissait point, ça lui faisait véritablement une belle jambe : qu’il lui achète des albums, tant mieux mais bon, de son côté, ce n’était pas comme si les affaires pouvaient bien lui manquer. Sur ce, dès l’arrivée de la jeune femme, pas de civilités : une chose dont Aaron se fichait éperdument, également. Ce n’était pas une chose dont ça allait le tuer : il en avait un peu l’habitude !

Bref voilà qu’une voix l’interpellait pour savoir où elle pouvait trouver le dernier album d’Imagine Dragons ? Merde, c’était quoi ce groupe déjà ? Il lui semblait bien l’avoir vu ! Il osa alors lever son regard sur la jeune femme, qui était seulement juste en face de lui. Une femme de la même taille que lui, avec de beaux cheveux bruns, et un petit air malicieux mais aussi à la fois angélique. Un air qui pourrait sembler trompeur mais cela dit, n’était-ce pas plutôt une belle femme devant lui ! Certes, elle était loin d’être l’une de ces femmes qu’Aaron pouvait fréquenter dans le genre décolleté, gros ballon, mini-jupe et talon aiguille mais ça, c’était bien le genre qu’il fréquentait au pieu. La femme devant lui avait seulement cette beauté et ce charme naturels. Sur ce, sûr de lui, il resta tout de même impassible face à son doute intérieur.

Vous croyez ?

Oui, si ce n’était pas seulement ce qu’il avait retenu de sa phrase. Il prit un petit sourire comme s’il était un petit peu moqueur. Juste un peu ! Ca y était que ce groupe pouvait lui revenir en tête, cette chanson qu’on pouvait souvent entendre sur les ondes que ce soit avec son « Radioactive » entraînant que ça ne pouvait plus vraiment vous lâcher qu’elle restait là à raisonner à l’esprit. D’ailleurs, quel nom de groupe ! « Imagine Dragons » ! Ils rêvent de tuer des dragons ou quoi ? S’ils n’avaient pas pris un produit illicite quand ils avaient choisi ça !

Imagine Dragons, hein !

Aaron fit le tour du bac rempli d’albums. Ca devait être quelque part dans ce coin rock… mais en fait, ce cd n’était bien loin d’eux.

Le mieux ne serait pas de me demander franco si on ne peut pas aller boire un verre ? fit-il dans un sourire.

Non, il n’était pas directement taquin !

Messages : 14 Date d'inscription : 21/12/2013

En rentrant dans cette boutique, Silvia avait fait un effort de dix seconde pour chercher l'album qu'elle voulait acheté mais elle avait vite abandonner pour demander de l'aide au vendeur. Mais elle avait à peine poser sa question qu'elle le regrettait déjà, et l'attitude de cet homme lui donnait malheureusement raison.

«Ne connaissant pas le groupe, oui je crois. »

Qu'est ce qu'il avait à faire son malin celui là ? Si il était ici c'était bien pour conseiller la clientèle et l'aider en cas de besoin.
C'était le genre de réaction typique qui énervait Silvia et qui l'encourageait à ne jamais faire confiance aux autres ni à leur demander quoi que ce soit. Elle aurait du se mordre la langue ou faire n'importe quoi d'autre au lieu de lui poser la question. Rien qu'avec son attitude de «je m'en foutiste sexy à mort » la mettait hors d'elle. Cependant elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle même et maintenant elle devait s'imposait la corvée de continuer la conversation ou de la terminer en tournant les talons. Mais elle avait envie de le remettre un peu à sa place.

« Si ça vous fait chier de m'aider dite le, ça ira plus vite. »

Silvia était ce genre de personne qui était direct et qui ne tournait pas autour du pot pour dire ce qu'elle avait à dire. Et en l'occurrence elle aimerait beaucoup qu'il lui dise clairement que ça le fait chier pour ne pas perdre encore plus de temps qu'elle n'était en train d'en perdre. Si ce n'était pas pour son frère qu'elle voulait ce CD, il y aurait eu longtemps qu'elle aurait tourner les talons. Mais que ne ferait-elle pas pour son frère chéri ?

Le vendeur avait néanmoins eu l'extrême obligeance de bouger ses fesses – à croquer soit dit en passant – pour fouiner dans un bac quelconque juste à côté de Silvia. Cependant alors qu'il cherchait, il continuait à parler à la jeune femme. Et à sa dernière phrase, elle ne pu s'empêcher d'éclater de rire. Finalement rien que pour entendre cette phrase elle était contente d'être entré dans ce disquaire.

«Oh pardon vous êtes sérieux ? »

Silvia était prête à se rouler par terre tellement il avait faite rire. Mais à voir son air sérieux, il ne goutait pas à la plaisanterie.
Le comble c'est qu'il pensait vraiment que la jeune polonaise était entré dans son boutique pour se faire payer un verre. Mais pour qui la prenait-il ? Une pute de bas étage ? Silvia avait beaucoup plus de classe que ça.

«Sexy comme je suis, je n'ai pas besoin de ce genre d'excuse pour me faire inviter. »

Oui Silvia ne se prenait pas pour n'importe qui, mais c'était justement les personnes qui avaient confiance en elles qui attiraient les regards. Et en plus de cette confiance en elle, la jeune femme avait toutes les formes qu'il fallait aux endroits où il fallait. Elle savait qu'elle était un aimant à homme et elle aimait en profiter. Quoi qu'en dise les autres femmes – jalouses sans aucuns doutes – elle s'amusait et c'était tout ce qui l'intéressait. On pouvait bien dire qu'elle que c'était une salope, une pute ou qu'importe, elle s'en foutait comme de sa première chemise.
Elle aimait les hommes et surtout elle aimait séduire et être séduite.

«Et puis boire un verre c'est tellement commun... »

La polonaise avait dit cela tout en se rapprochant de ce bel homme de sa démarche la plus sexy. Il l'avait rendu d'humeur joueuse.

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Il semblerait qu’il y ait erreur sur la marchandise. Explication : même si Aaron avait semblé sur le moment d’être un type nonchalant qui, de bosser ici, le faisait chier… c’était en partie vrai. Oui, il y avait bien des jours – pour ne pas dire tous les jours – où il n’avait véritablement aucune envie de se fouler. Cependant, ici, il avait plutôt pris l’air d’un gars amusé : chose que la nana semblait… mal le prendre ? Ou était-ce plutôt le genre de chieuse à faire girouette et aimait véritablement taper le système ! A savoir si Aaron n’allait pas finir gay à cause de ses femmes et leurs hormones mais fort heureusement, elles n’étaient pas véritablement toutes comme ça et il aimait bien trop bien les femmes pour changer de bord ! Mais en revenant à ce qui se passait sous ses yeux, ces deux-là semblaient loin d’être sur la même longueur d’ondes vu la réaction de cette chieuse… soit il l’avait véritablement déçu avec sa réaction ou soit, deuxième option, ils étaient sur la même longueur d’ondes et elle s’attendait à ce qu’il réponde de la même manière… Il n’avait pas rêvé, non ? Elle avait commencé à le draguer, non ? Qu’est-ce qu’il avait dit ? « Girouette » ? Une chieuse, oui !

Je crois qu’on s’est mal compris, ma beauté !

Et autant dire directement le fin fond de ses pensées en lui demandant d’aller boire un verre démontrait sa véritable nature de chieuse, son arrogance et son côté prétentieux… Peut-être était-ce de véritables points communs qu’elle pouvait avoir avec lui. Cela dit, il venait tout juste de la rencontrer alors difficile de pouvoir déterminer plus de choses ! Ce genre de nanas pouvait être très intéressante mais si elle était loin d’être le genre qu’il pouvait côtoyer – du moins lorsqu’il voulait coucher… Bref, il sortit l’album du bac et d’un sourire assez sournois, amusé, le lui tendit.

Au moins, on est d’accord parce que les blablas autour d’un verre, ce n’est pas ce qui est le plus intéressant !

D’autant plus, qu’elle se la jouait très sexy face à lui… c’était bien le style de meuf chieuse, il l’avait bien capté : elle était en train de l’allumer là ! Même si ce n’était que le début ! En tout cas, de ce fait, c’était peut-être un début explosif mais cela engendrait rapidement sur un « jeu ». Ils n’étaient pas sur la même longueur d’ondes ? Sûrement bien que si !

Ce n’est qu’une façon de parler ! ajouta-t-il. Autant aller droit aux faits !

En tout cas, il ne cachait absolument pas sa façon d’être. De toute manière, pourquoi le cacher ? Il ne savait absolument pas se montrer autrement, détestant la fausseté. Et d’ailleurs, cette femme, tout proche de lui, en train de le séduire, lui plaisait énormément pour son égo.

Il vous faudrait autre chose ? lui fit-il d’un air assez sournois et tout en lui tendant l’album recherché qu’il venait de sortir d’un bac tel un magicien. Parce que, sait-on jamais si j'ai pas beaucoup de temps parce qu'apparemment, ça me fait chier de servir la clientèle !

Non, il ne serait pas du tout taquineur dans ce sens-là ! Mais cela dit, il ne tournait pas les talons et restait en place, pouvant d'ailleurs sentir ce doux parfum très agréable qu'elle dégageait.

Messages : 14 Date d'inscription : 21/12/2013

Il semblait clair que l'attirance était réciproque entre nos deux jeunes gens présent dans ce disquaire. En plus à croire les phrases de chacun, tourner autour du pot n'était pas leur spécialité. Et tant mieux d'ailleurs.
Si Silvia était bien connu pour une chose, c'était son fran parler et sa façon bien à elle d'être direct. Depuis longtemps elle avait compris que les paroles étaient certes pas inutiles, mais que par certains gestes on pouvaient faire passer et comprendre bien plus de chose. Et combien de fois elle s'était servie de cela pour attirer des hommes dans ses filets, ou au contraire envoyer des filles dans les roses parce qu'elles n'avaient aucune répartie. C'était aussi l'une des premières choses que la jeune femme avait appris à son frère. Ne jamais se laissait marcher sur les pieds – que la personne en face soit président ou simple manant – et surtout toujours avoir une phrase pour faire mouche et avoir le dernier mot. Parce que si l'on retenait bien une chose des joutes verbales, ce n'était pas l'argumentation de chacun, mais évidemment qui avait le dernier mot.
Et avec ce vendeur sexy à souhait, elle espérait bien avoir le dernier mot. Quoi que à dire vrai si cela se terminait comme elle l'envisageait, perdre ne serait pas vraiment un problème.

« Qu'est ce qu'on pourrait faire de plus intéressant alors ? »

Silvia se savait joueuse et taquine, mais qu'en était-il de lui ? Et puis n'était-elle pas en train de jouer avec le feu ? Ce gars pouvait très bien être un psychopathe, un tueur en série, ou un drogué malsain des bas étages, pourtant la jeune femme avait envie de s'amuser parce qu'il était incroyablement sexy et qu'elle voulait voir jusqu'où elle était prête à aller pour gagner un petit jeu qui jusqu'à présent pouvait passer pour innocent, mais qui pourrait vite balancer dans une autre dimension en fonction des deux protagonistes.

« Autre chose ? Cela dépend de ce que vous proposez. Je suis ouverte à toute proposition... »

La polonaise savait que sa phrase était à double sens, elle savait qu'elle se la jouait aguicheuse, mais aujourd'hui elle avait décidé que rien ne l'arrêterait dans le jeu. Cependant elle n'était pas une pute, et même si elle adorait jouer avec le feu, jamais elle n'irait jusqu'à coucher avec ce gars. Surtout pas dans un obscur disquaire.

« Parce que vous voulez me faire croire que vous aimez votre boulot ? »

Au vue de son attitude, elle avait de gros doute. Après tout comment lui en vouloir. Combien de personne sur terre, faisait vraiment le métier de leur rêve ? Beaucoup avait un boulot par défaut, d'autre avait tout simplement voulu faire plaisir à leur parents en reprenant l'affaire familiale – une histoire obscure de tradition qui se transmet de génération en génération – et enfin d'autre ne s'était pas donné les moyens de réussir et faisait maintenant un boulot qu'ils détestaient. Quant à Silvia, finalement elle ne savait pas vraiment dans quelle catégorie elle se plaçait. Surement dans la première tout comme cet homme qui se tenait en face d'elle.

« Quelle est la suite ? Je m'en vais sans un regard en arrière, c'est ça ? »

Silvia espérait bien qu'il dirait que non, mais après elle ne connaissait pas l'animal donc elle ne savait pas ce qui allait se passer maintenant.

Messages : 14 Date d'inscription : 21/12/2013 Age : 44

Qui était-elle ? C’était la question qu’Aaron se posait en ce moment. Il pouvait s’appuyer sur les bacs où étaient rangés les disques. Il la regarda, plutôt dans le genre intrigué. Malgré qu’elle lui semble « chieuse », peut-être son charisme - ou plutôt son franc-parler - pouvait la rendre intéressante. D’ailleurs, c’était certain qu’il y avait une tension sexuelle qui naissait entre eux alors qu’ils se connaissaient à peine. Cette jeune femme le cherchait. Cette idée de pouvoir la foutre dans son lit, ou rien que de la prendre là, maintenant, de la désirer pouvait bien lui plaire là. Il se redressa pour se détacher du bac à disques et répondit d’un air penseur :

Hum… à part céder à des plaisirs charnels, je ne vois pas ce qu’il y a plus intéressant.

Au moins, si elle voulait aller droit au but, là, elle avait tourné autour du pot. Bon, le dire de cette manière était une technique de drague normal qu’Aaron venait tout simplement casser. Il cassait un peu le mythe mais il avait peut-être une raison. Bien qu’elle soit délicieuse à regarder, il y avait une certaine méfiance qui émergea au creux de son être. Non qu’il était paranoïaque mais qui disait si elle n’était pas une espionne ou quoique ce soit. Ca ne serait pas la première fois qu’on tentait quelque chose et d’ailleurs, c’était malin d’utiliser sa faiblesse, parce que bien sûr, les femmes étaient sa faiblesse. Oh, il ne ferait rien pour les sauver si on les menaçait de les tuer mais si on parlait de ce qu’il avait entre les jambes, c’était tout autre chose s’il pouvait assouvir ses propres plaisirs.

A savoir si Aaron avait raison de se méfier soudainement ! Il était connu dans le quartier, avait un certain poids et une influence : il était en contact avec de « grands hommes » avec qui il avait des affaires pour faire entrer une grande quantité de drogues par le port. Il était respecté et on le laissait faire son business : il était intouchable. Même si les flics cherchaient à le foutre sous les verrous, Aaron était sous l’aile du maire et d’un tour de passe-passe, il était à l’air libre. Pour dire, la politique était importante et il tenait à ce pacte. C’était une bénédiction. Et de cela, d’être le « chouchou » du maire comme le dirait certains, ce n’était pas forcément une chose qui plaisait à certaines personnes : des gens qui cherchaient à s’imposer dans la ville, saletés de concurrents…

Cela dit, au fait que cette femme sans nom lui sous-entendait à une suite avec son « alors, on en finit là ? », prendrait-il le risque ? Hum, il le risquerait s’il n’avait pas ce doute.

Je t’encaisse avant !

Non, il ne la rembarrait absolument pas d’un coup.

Messages : 14 Date d'inscription : 21/12/2013

Silvia était d'humeur taquine et joueuse avec ce beau vendeur. Mais surtout, même si pour l'instant ce n'étaint qu'un jeu, si la polonaise l'avait rencontré dans d'autre circonstences, il était clair qu'elle n'aurait pas fait autant de cinéma et qu'elle aurait été très direct avec lui sur ce qu'elle voulait lui faire. Mais ils étaient dans un endroit plus ou moins convenable ici donc elle se devait de se tenir un minimum, même si la tension sexuelle était bien présente dans ce magasin.

«Je vois que nous sommes sur la même longueur d'ondes. »

Silvia aimait les hommes qui affichait clairement leurs désirs. Souvent face à elle, les hommes aimaient lui compter fleurette et tout ça, mais ce n'était pas pour elle. La polonaise ne cherchait qu'une chose auprès des hommes c'était une partie de sexe de folie. Bien sur il lui était déjà arrivée de tomber sur des mecs qui ne savait pas s'y prendre, mais malheureusement personne n'était parfait. Et tant pis s'il on disait qu'elle était une pute. Elle avait des envies et des désirs et ne le cachait pas.

« Tu ne sais pas ce que tu perds chéri »

La belle polonaise se sentait vexé de ce refus. Pas qu'elle y apportait beaucoup d'importance parce que mine de rien ce n'était qu'un jeu et en aucune manière elle n'aurait accepté de coucher avec lui à l'arrière de la boutique ou contre l'un des box. Elle avait sa dignité quand même.
Non ce qui l'embêtait le plus finalement dans le fait d'avoir eu ce refus c'était qu'en fait elle voulu elle aussi lui faire la même chose, mais il l'avait prise de cours et elle n'aimait pas ça du tout. D'habitude elle arrivait à lire clairement dans le jeu des hommes qui la draguait et là non elle n'avait rien vu venir. C'était très frustrant pour la jolie brune, mais elle ne se laisserait pas faire autant. Elle comptait bien rebondir après ce petit affront.

Maintenant il ne lui restait plus qu'à se faire encaisser comme il venait de le dire et après partir sans un regard en arrière. Mais elle comptait pas partir comme ça, elle trouva un flyer qui trainer sur le comptoir de la caisse et après avoir trouvé un stylo dans son sac griffona son prénom et son numéro de téléphone. Faire cela ne lui coûtait absolument rien contrairement à l'album qu'elle venait de payer.

« Si jamais ta main ne te suffit pas, tu peux toujours essayer de téléphoner »

Silvia venait peut être de se prendre un rateau – et encore – mais elle aimait bien quand même avoir le dernier moi c'est pour qu'elle lui filait son numéro. Et à dire vrai, un mec qui lui résistait comme ça, elle aimait bien. Le jeu n'en serait que plus drôle.

» Silvia Radwanska
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